Stéphane Tétreault, le virtuose du violoncelle à Lanaudière

Stéphane Tétreault, violoncelliste virtuose, pose avec son violoncelle contre un mur de briques. Stéphane Tétreault, violoncelliste virtuose, pose avec son violoncelle contre un mur de briques.

Alain Clavet, LaMetropole.Com

Le Festival de Lanaudière offre un rendez-vous estival et festif pour les mélomanes.  Cette année le thème, À l’amour comme à la guerre, était riche d’une programmation originale, parfois audacieuse. Tel était le pari du 29 juillet dernier.  Stéphane Tétreault, le prodige québécois du violoncelle, a présenté, en effet, un programme accompagné de 11 violoncelles!  Une rare occasion d’entendre les arrangements (plusieurs de James Barralet) pour violoncelles d’oeuvres notamment, de Heitor Villa-Lobos, David Popper, Edward Elgar, Maurice Ravel et Astor Piazzolla et en final Por une cabeza  de Carlos Gardel.

« Âgé de 23 ans, Stéphane a étudié pendant plus de 10 ans avec le regretté violoncelliste et chef d’orchestre Yuli Turovsky. Stéphane joue sur le violoncelle Comtesse de Stainlein, ex-Paganini fabriqué par Stradivarius en 1707, prêté par la regrettée Jacqueline Desmarais. En 2016, Stéphane a fait ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Philadelphie, sous la direction du maestro Yannick Nézet-Séguin.

En 2017, Stéphane a fait partie de la première tournée européenne de l’Orchestre Métropolitain dans le Concerto d’Elgar, à la mémoire de la grande violoncelliste Jacqueline du Pré. Son premier album, enregistré avec l’Orchestre symphonique de Québec, sous la direction de Fabien Gabel, a reçu le Choix de l’éditeur dans l’édition de mars 2013 du magazine Gramophone. Son deuxième album, avec la pianiste Marie-Ève Scarfone, a été sélectionné comme l’un des meilleurs albums de l’année par le « Critics’ Choice 2016 » du magazine Gramophone. ». (Extraits du programme.).

Le Festival de Lanaudière a su développer au fil des ans un public de mélomanes fidèles et attentifs.  Le génial maestro Yannick Nézet-Séguin a dirigé cette année l’Orchestre Métropolitain pour jouer le concerto pour piano (Marc-André Hamelin) n2 en fa majeur, op. 102 de Chostakovitch.  Symbole de résistance et d’opposition au nazisme et au militarisme, la 7e Symphonie de Chostakovitch est nommée d’après Léningrad, ville qui a connu un terrible siège militaire qui dura 900 jours.  Ce concert de clôture du Festival marquait un moment de grande émotion musicale.

Stéphane Tétreault, le virtuose du violoncelle à Lanaudière

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