La Promesse de l’aube au Beaubien

 Martine Ousset et Alain Clavet,  La Métropole et Boom Liberté 
Le film La Promesse de l’Aube, présenté notamment au Cinéma Beaubien, nous fait vivre l’extraordinaire parcourt du célèbre romancier Romain Gary.  Pierre Niney un excellent Romain et Charlotte Gainsbourg en Nina est touchante et crédible, une grande actrice.
La Promesse de l’Aube est un roman autobiographique de Romain Gary publié en 1960. Le livre est adapté au cinéma par Eric Barbier.  L’écrivain Romain Gary est notamment connu pour la mystification littéraire qui le conduisit, dans les années 1970, à signer plusieurs romans sous le nom d’emprunt d’Émile Ajar, en les faisant passer pour l’œuvre d’un tiers. Il est ainsi le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, sous deux pseudonymes.

Mina Kacew, jeune femme juive d’origine russe, élève seule son jeune garçon Romain Kacew en Pologne. Elle imagine pour lui une carrière toute tracée d’écrivain et de diplomate. Dynamique, travailleuse et douée en affaires, Mina monte une petite entreprise de mode à la manière de la France, pays qu’elle admire. Le négoce est prospère jusqu’à la montée de l’antisémitisme.. Afin de permettre de développer ses ambitions pour son fils, elle quitte la Pologne pour Nice. Là comme auparavant, dans une pension qu’elle parvient à gérer, elle fait preuve d’un amour dévorant et de beaucoup d’autorité en forçant Romain à écrire. Vient l’adolescence et l’âge adulte, de conquête féminine en conquête, mais l’inspiration littéraire n’est que balbutiante.

Puis survient la seconde guerre mondiale, Romain entre dans l’armée, Mina étant bien convaincue que son fils va très tôt percer parmi les officiers. Romain se fait un devoir de satisfaire les ambitions de sa mère qui ne cesse de l’encourager, parfois brutalement, par voie téléphonique ou épistolaire. Romain cherche à rejoindre le Général de Gaulle en Angleterre, puis se distingue dans l’aviation pour de glorieux faits de guerre, le portrait de sa mère collé au cockpit de l’avion en guise d’ange gardien. Il continue à écrire au milieu des opérations militaires, harcelé par Mina qui lui reproche son manque de productivité et l’absence de reconnaissance littéraire des éditeurs.  Blessé puis envoyé en Afrique, trois longues années passent avant qu’il ne revienne en France, mais Mina, qui ne l’oublie jamais, ne manque pas de lui envoyer deux lettres par semaine. Lorsqu’il arrive à Nice pour lui annoncer qu’il a enfin obtenu la publication d’une de ses romans, il trouve la porte close. (Extraits de Wikipédia).

À Voir La Promesse de l’Aube

Au Cinéma Beaubien

Poésie Trois-RivièreMains Libres