Casse-noisette à la Place des Arts

Un clown de ballet en costume tenant une sucette. Un clown de ballet en costume tenant une sucette.
Casse-noisette. Par Dominique Paupardin
Casse-noisette du 9 au 28 décembre 2022, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts à Montréal

Chorégraphie : Fernand Nault d’après Marius Petipa et Lev Ivanov

Costume : François Barbe

Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski, avec l’Orchestre des Grands Ballets codirigé par Dmitri Zrajevsky et Airat Ichmouratov

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C’est le mois de décembre et l’heure est aux réjouissances pour les petits comme les grands. Après deux années d’absence, pandémie oblige, les Grands Ballets renouent avec la tradition en offrant au public sa célèbre production Casse-Noisette créée en 1964 par le chorégraphe Fernand Nault.   Classique parmi les classiques, l’œuvre inspirée du conte de Hauffman met en scène plus de 160 danseurs flamboyants qui évoluent dans des costumes éblouissants et des décors fastueux au son de la partition de Tchaïkovski interprétée par l’Orchestre des Grands Ballets.

La salle Wilfrid-Pelletier est pleine à craquer en ce beau jeudi soir de décembre et l’ambiance est électrisante. Le spectacle est aussi dans la foule, majoritairement féminine et visiblement ravie d’être là.  Le premier acte débute en force avec plusieurs jeunes danseurs sur scène. C’est le soir de la grande fête de Noël et la jeune Clara reçoit en cadeau un pantin de bois, une poupée droite comme un soldat avec une bouche qui sert de casse-noisette… Mais ici, dans l’univers onirique du spectacle chorégraphique, le pantin cache un beau prince et une fois la grandiose soirée mondaine terminée, il sortira de son immobilité apparente. Et avec lui, des animaux, des jouets, la fée Dragée, le roi Bonbon ainsi qu’une spectaculaire galerie de personnages prendront vie sous nos yeux tout en nous guidant dans l’allégresse vers le Pays des neiges et le Royaume des friandises.

La traversée se fait en couleur et en beauté dans un tourbillon de danses arabes, chinoises ou espagnoles, de voilures et de robes violettes, rouges, ocre, roses. Oui, c’est vraiment une soirée magique si on s’abandonne totalement au mouvement et à la musique sans peur du lendemain.

 

Mains LibresLe Pois Penché

Journaliste indépendante, elle s'intéresse au théâtre, à la danse et au cinéma mais signe aussi des grands reportages pour différents médias.. Elle a été critique littéraire pendant une dizaine d'années au journal La Presse et réalise aujourd'hui différentes chroniques reliées à l'actualité et au milieu culturel.