Démission de Dominique Anglade, du sabotage à l’interne

Un homme politique prononce un discours devant une foule de personnes. Un homme politique prononce un discours devant une foule de personnes.
Démission de Dominique Anglade, du sabotage à l’interne. Par Michel Bureau.
C’est après une entrevue avec Dominique Anglade pour lametropole.com que j’ai eu le coup de foudre politique pour Dominique Anglade. Moi, un péquiste dans l’âme.

D’ailleurs, le Soleil de Québec a écrit « Un péquiste chez les libéraux », parlant de ma candidature dans Charlevoix Côte-de-Beaupré. Je pensais vraiment que le PLQ avait des chances de se faufiler compte tenu du nombre de partis dans la course, et que c’était la seule option pour sortir Legault, mais bon. J’ai eu l’opportunité de casser la croûte à deux occasions avec Dominique et les candidats de la région de Québec. Et contrairement à l’image véhiculée par certaines personnes, Dominique est d’une simplicité désarmante, pas un brin de prétention.

À l’interne, tout comme c’est le cas pour plusieurs candidats de la région de Québec, nous avons eu l’impression qu’il y a eu du sabotage à l’interne. Sinon comment expliquer autant de ratées, l’erreur de 16 milliards $ dans le bilan financier, des rassemblements devant une poignée de sympathisants, des candidats nommés à la dernière minute. Un local pour les candidats de la région de Québec dans un sous-sol d’un hôtel face à un chantier de construction, difficile d’accès. Un voyage en fin de campagne qui n’avait pas sa raison d’être dans le Grand Nord québécois, et aux Îles-de-la-Madeleine, fief du péquiste Joël Arsenault depuis des lunes. Un prêt de plus de quatre millions $ au Parti libéral qui a été rendu public fuite à l’interne assurément. Ce qui laissait croire que le PLQ n’avait pas les moyens de ses ambitions. Bref, rien pour faciliter la tâche de Dominique Anglade qui a le mérite de s’être battue jusqu’au bout

Le départ de Dominique Anglade laisse un grand vide dans l’arène politique au Québec. J’ignore qui va prendre la relève, mais le défi est titanesque. Dans Charlevoix, comme c’est le cas dans plusieurs régions, il n’y a plus d’organisation, plus de bénévoles. Et je doute fort que les candidats dans la région de Québec, du moins pour la plupart, reviennent pour une autre campagne électorale en 2026, chose certaine, je ne serai pas du nombre. Bonne chance pour la suite à mes amis libéraux…

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