Dans la LNH le Québec dame le pion à la Suède

Le joueur des Canadiens de Montréal tient un bâton de hockey. Le joueur des Canadiens de Montréal tient un bâton de hockey.

Le Bureau des sports

Si le Québec était un pays, il serait classé au 3e rang après le Canada et les États-Unis pour le nombre de joueurs dans la Ligue nationale de hockey.

La LNH compte 862 joueurs, 67 Québécois ont joué au moins un match dans la Ligue nationale. Cette année, 44 sont actifs, et plusieurs sont dominants dans le circuit Bettman. Marc-André Fleury (il a gagné ses lettres de noblesse depuis belle lurette), Jonathan Huberdeau (il est en feu cette saison), Pierre-Luc Dubois, Patrice Bergeron (assurément un des joueurs les plus complets de la ligue), David Perron (il a gagné la Coupe Stanley l’an dernier avec les Blues de Saint-Louis), Kristopher Letang (assurément un des meilleurs défenseurs dans la LNH), Philippe Danault (un rouage important chez le Canadien), Derick Brassard, Anthony Mantha (un des meilleurs joueurs chez les Red Wings de Détroit), Jonathan Drouin (le meilleur est à venir dans son cas), etc. Bref, le Québec aurait une formation très compétitive dans un tournoi d’envergure, et pourrait assurément terminer dans le peloton de tête. Peut-être aurons-nous la chance de voir cela un jour… Chose certaine, il y aurait tout un engouement au Québec.

Tout de même incroyable de constater que le Québec vient au troisième rang devant la Suède pour le nombre de joueurs dans la LNH, compte tenu de la population au Québec (8,4 millions) et de la Suède (10 140 768 millions). Le Canada est bon premier pour le nombre de joueurs avec 54,1 %, en hausse de 0,4 %. Le pourcentage de Québécois dans la LNH est de 7,3 %. Les Européens ont un pourcentage de 23,6 % (Russes, Tchèques, Finlandais, Suisses, Allemands, etc.). On note également une hausse importante chez les Américains depuis les jeux de Lake Placid. Il faut souligner que l’émergence de la KHL (la Ligue nationale de la Russie) a fait en sorte que plusieurs joueurs dont l’ex-défenseur du Canadien, Andrei Markov, David Desharnais, Maxime Talbot notamment, ont décidé de faire carrière outre-mer. Ce qui explique en grande partie pourquoi le pourcentage d’Européens dans la LNH a connu une baisse.

On se souviendra que la venue du tout premier Suédois chez le Canadien, Mats Naslund, dans les années 80, avait suscité beaucoup de commentaires. Mario Tremblay avait alors parlé de « voleurs de jobs », pas certain que de tels propos, aujourd’hui, ne lui auraient pas valu une suspension. Naslund avait grandement justifié sa présence dans l’uniforme du Canadien par des saisons de 42 et 43 buts en 84-85. Tremblay a tôt  fait de se rallier au petit Viking. Par la suite, Borje Salming, Mats Sundin (il a porté l’uniforme des Nordiques) ont tracé le chemin pour les Suédois dans la LNH. Les Red Wings de Détroit en comptaient plusieurs dans leur formation lors de leurs conquêtes de la Coupe Stanley.  D’autre part, il est regrettable de constater que le Canadien de Montréal ne compte que deux Québécois dans sa formation, vivement le retour des Nordiques.

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