Une exposition de gants de boxe sur un support.

Dr Arruda un coup en bas de la ceinture

Le pouvoir est une drogue puissante. Le bon docteur est gonflé à l’hélium. Personne ose mettre en doute ses décisions, et pourtant…

Le docteur Arruda ne connaît visiblement rien à la boxe, et au baseball. En interdisant la tenue de galas de boxe au Québec, tant et aussi longtemps qu’ils n’auront pas découvert un vaccin pour la Covid-19, il vient de nuire de façon importante à une industrie florissante au Québec. La boxe ce n’est pas un sport d’équipe. Le bon docteur ignore probablement qu’il y a plus de commotions cérébrales au hockey, au football, au soccer, qu’à la boxe. Réjean Tremblay va même jusqu’à dire que le Dr Arruda veut détruire et abolir la boxe professionnelle au Québec. La ministre Guilbault responsable de la régie des alcools, des courses et des jeux n’a visiblement aucune connaissance en la matière. Il semble évident que personne dans le gouvernement n’a contacté des références dans le monde du noble art comme notamment Michel Hamelin, Yvon Michel, Camille Estephan, Antonin Décarie, avant de prendre une décision.

Depuis une vingtaine d’années tout particulièrement, nos boxeurs(es) ont fait rayonner le Québec sur toute la planète. Les Lucian Bute, David Lemieux, Jean Pascal, Marie-Ève Dicaire, Kim Clavel, Eleider Alvarez, Èric Lucas, ont fièrement représenté le Québec aux États-Unis, Japon, Roumanie, Danemark, Grande-Bretagne, etc. Il y a plus de Québécois dans cette industrie, chez nous, que dans n’importe quelle autre dans le monde du sport professionnel. Nos boxeurs sont fiers de porter le drapeau du Québec dans le ring. Et ce qu’il y a encore de plus navrant dans ce dossier, c’est que nos promoteurs de boxe n’ont même pas eu droit à une audience à Québec pour défendre leurs intérêts. On comprend vite que les docteurs et les bureaucrates qui dominent la santé publique ne sont pas des amis de la boxe. Les promoteurs avaient pourtant un dossier béton pour assurer la sécurité des athlètes et des spectateurs. Il va sans dire que la santé publique devrait faire preuve de plus de flexibilité à l’endroit de la boxe. On a même refusé la présentation de combats en circuit fermé, il ne faut quand même pas charrier!

Le baseball aussi va écopé

La santé publique a aussi refusé à Michel Laplante, PDG du club de baseball les Capitales de Québec, de présenter des matchs de baseball impliquant que des joueurs du Québec. Encore là, Laplante avait un dossier béton pour assurer la sécurité des partisans et des joueurs. Ce sera difficile pour certaines organisations de remonter la pente.

J’ai l’impression de revenir à la petite école, un petit gars faisait un mauvais coup, et toute la classe était en retenue. Et pour tout vous dire, notre bon docteur est vire-vent, vire-poche. Au début de la pandémie, le masque n’avait pas son utilité, et maintenant on va bientôt l’exiger dans votre salon…

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JGALas Olas

Le Bureau des Sports