Honte au club de hockey Canadien !

Deux joueurs de hockey célèbrent un but des Canadiens de Montréal. Deux joueurs de hockey célèbrent un but des Canadiens de Montréal.
La dernière fois que le Canadien a gagné la Coupe Stanley, c’était en 1993, il y avait alors 13 francophones au sein de la formation.

La semaine dernière à Toronto, le Canadien a sauvé son honneur en faisant appel à la toute dernière minute à Alexandre Belzile alors avec le Rocket de Laval (club-école du Canadien), pour remplacer au pied levé Philippe Danault blessé. C’eût été la première fois en 112 ans d’histoire que le Canadien n’aurait pas eu un francophone dans l’alignement. Le Canadien a perdu son identité et sa vocation sociale qui consistaient à assembler une équipe constituée en plus grande partie de joueurs francophones. C’était la demande faite à Ambrose O’Brien, lorsqu’il fonda le Canadien en 1909.

À une certaine époque, le Canadien formait une famille. Doug Harvey et Dickie Moore étaient des anglophones de Montréal, mais ils étaient de la famille, Moore tout particulièrement était un des nôtres. Il en va de même pour Ken Dryden et plusieurs autres. Au fil des ans, le Canadien a laissé passer plusieurs Québécois de talent, il est permis de se demander si Trevor Timmins, dépisteur en chef chez le Canadien, n’a pas une dent contre les Québécois. Ce n’est pas normal que les Golden Nights de Las Vegas comptent plus de Québécois dans son alignement que le Canadien de Montréal. À talent égal, un Québécois qu’il soit anglophone ou francophone devrait être une priorité chez le tricolore. Il y a quelques Québécois dans le club-école à Laval, mais encore là, ils ne sont pas majoritaires. 

Les Alouettes l’équipe professionnelle la plus représentative

Les Alouettes autrefois un bastion de la communauté anglophone est l’équipe professionnelle la plus québécoise. On compte 24 joueurs québécois sous contrat au sein de la formation. Et ce sont deux Québécois de souche italienne à la tête de l’équipe, Mario Cecchini et Danny Maciocia. L’entraîneur-chef Danny Maciocia a été bombardé de questions par la presse anglophone de Montréal pour avoir sélectionné trois Québécois parmi les cinq joueurs qu’il a choisis au repêchage de la Ligue canadienne de football. Il faut aussi donner crédit au club de Foot de Montréal qui compte 12 Québécois dans son alignement. C’est inadmissible que le Canadien ne donne pas l’exemple. Déjà que la langue officielle dans la LHJMQ (Ligue Hockey Junior Majeure du Québec) est l’anglais, ce sera quoi dans dix ou vingt ans. On va punir un joueur qui parle français dans un vestiaire. Il va nous rester quoi le sirop d’érable et la poutine ! Monsieur Molson, il y a urgence en la demeure.

Photo principale : Philip Danault et Jonathan Drouin

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