Jonathan Huberdeau. Le kid du Grand lac Nominingue

Un joueur de hockey barbu se tient sur la glace. Un joueur de hockey barbu se tient sur la glace.
J’ai eu la chance de passer plusieurs semaines durant la saison estivale au Grand lac Nominingue à une certaine époque, un des beaux coins du Québec entre le Mont-Tremblant et Mont-Laurier au tournant des années 2000, au chalet de mes amis Jean et Anne, des gens qui ont le coeur sur la main. Le deuxième voisin, c’était le chalet de la famille Huberdeau. À l’époque, Jonathan faisait ses classes avec les Sea Dogs de Saint-Jean dans la LHJMQ ( Ligue junior majeure du Québec), et dès son année recrue, il a fait écarquiller bien des yeux par son talent, ses habiletés.

Jonathan Huberdeau, 28 ans, a été repêché en première ronde ( 3e au total) par les Panthers de la Floride en 2011. Cette année-là, Ryan Nugent-Hopkins (n’a pas répondu aux attentes), et Gabriel Landeskog furent sélectionnés avant lui. À sa 10e saison dans la LNH, il s’impose encore comme un des joueurs étoiles dans le grand circuit, sérieux candidat cette année au trophée Art.  J’ai connu les parents et les grands-parents de Jonathan. Et je suis en mesure d’affirmer que Jonathan Huberdeau est un gars de bonne famille. La pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Les Panthers de la Floride ont eu la main heureuse en sélectionnant Jonathan Huberdeau. Ce n’est pas le fruit du hasard si Jonathan Huberdeau trône aujourd’hui au sommet des meilleurs compteurs de la LNH, devançant même le grand Alexander Ovechkin, ce n’est pas rien. Je me souviens que Jonathan était spectaculaire en ski nautique, c’était de toute beauté de le voir en action sur le Grand lac Nominingue. J’imagine que depuis le ski nautique est proscrit pour lui aujourd’hui. Je savais que Jonathan allait devenir un bon joueur, mais j’étais loin de me douter qu’il allait devenir une super étoile dans la LNH. 

Nous nous sommes revues depuis au Centre D’excellence Sport Rousseau à Boisbriand, alors que j’étais descripteur des matchs pour L’Armada de Blainville-Boisbriand, puis au Casino de Charlevoix alors que j’étais en compagnie de mes deux fils Jonathan et Benjamin. Toujours de commerce agréable Jonathan Huberdeau, j’ai été en mesure de constater que l’argent, la gloire, ne lui était pas monté à la tête. Il est demeuré le même, un bel exemple pour les jeunes athlètes autant sur la patinoire qu’à l’extérieur. Le genre de joueur, d’ambassadeur, qui manque cruellement aux Canadiens. Le jour n’est pas loin où le natif de Saint-Jérôme va déambuler dans les rues de la capitale des Laurentides avec la Coupe Stanley, et qui sait peut-être aussi sur le Grand lac Nominingue sur son bateau avec le prestigieux bol d’argent. Le maire de Saint-Jérôme Marc Bourcier, un Jérômien dans l’âme, va assurément dérouler le tapis rouge pour lui. Jonathan Huberdeau est de la trempe des: Béliveau, Lafleur, Cournoyer, Carter, Staub et cie,  hélas, ils ne sont pas légion dans le sport professionnel aujourd’hui. Go Panthers Go…

Jonathan Bureau et Jonathan Huberdeau
Le Pois PenchéPoésie Trois-Rivière

Le Bureau des Sports