Le Canadien ne contrôle pas les femmes des joueurs

Le gardien de hockey des Canadiens de Montréal est prêt à bloquer la rondelle. Le gardien de hockey des Canadiens de Montréal est prêt à bloquer la rondelle.
Depuis toujours, le club de hockey Canadien contrôle tout ce qui se passe et surtout, ce qui se sait dans les médias. Je me souviens à l’époque à l’animation d’un show de sport à la radio (1570 am Les Partisans),  je donnais du temps d’antenne occasionnellement au président du fan club des Nordiques Michel Sauvageau qui était très articulé.

C’était l’époque de la rivalité Canadiens-Nordiques. Lorsque j’assistais à un match au Forum, j’avais toujours la même place sur la galerie de presse derrière une colonne, un hasard j’en doute. Profitant de mon absence à la station, le président du Canadien Ronald Corey de passage à la station en avait profité pour faire une promo dans mon show, « Vous écoutez Les Partisans avec le plus grand partisan du Canadien Michel Bureau ». Lorsque j’ai entendu cette promo dans mon émission sans mon consentement, j’ai demandé tout de suite de la retirer des ondes. Il faut dire qu’à l’époque j’avais une certaine cote d’écoute, une certaine influence auprès du directeur de la programmation. En passant, avez-vous entendu Claude Julien quelque part depuis son congédiement ?

Le Canadien a déjà empêché des journalistes de prendre place dans le même avion que les joueurs. La semaine dernière Réjean Tremblay dans le JDM et JDQ, le pape des journalistes sportifs au Québec, pas assez « politically correct¨ lui pour avoir une place au Temple de la Renommée du hockey, ou pas assez ami avec le Sénateur Serge Savard, a fait part des états d’âme de Julie Petry et Angela Price, les épouses de Jeff Petry et Carey Price sur les réseaux sociaux. Ce que le Canadien ne contrôle pas. La pauvre… Angela révélait avoir eu une migraine, puis quelques jours auparavant elle était en furax parce que sa sœur avait été coincée aux douanes sans obtenir une exemption de quarantaine. Parce que c’est la belle sœur du beau Carey Price. Et voilà que madame Petry ajoute son grain de sel parce qu’un commis d’un magasin sur la Rive-Sud, possiblement à Brossard, lui a répondu en français. Elle y a été d’une logorrhée interminable en ajoutant que de telles situations pourraient nuire au Canadien dans le recrutement des joueurs. Avez-vous vu le jeu alors que Chiasson des Oilers D’Edmonton est entré en contact avec Price, sérieusement, il n’y avait pas là matière à une sévère commotion cérébrale, c’est à peine s’il a touché à Price ? Mais bon, Angela n’était pas de bonne humeur, il fallait que Carey entre à la maison pour calmer Mme Price, et passer un peu de temps avec elle. Et comme Carey a un statut de super vedette chez le Canadien, on lui a donné un congé d’un mois prétextant une légère commotion cérébrale.

Au lieu de déblatérer contre les règles sanitaires au Québec, contre la langue de Molière, pourquoi les princesses de certains joueurs du Canadien ne feraient pas l’effort d’apprendre quelques mots en français, c’est le cas aussi pour la plupart des joueurs du Canadien qui sont ici depuis des années, et qui ne parlent pas un mot de français. Alors vous comprendrez que moi je regarde jouer le Canadien en série d’après saison avec un certain détachement. J’espère qu’ils feront un bon bout de chemin en série pour les partisans, les commerçants. C’est bon pour l’économie locale. L’organisation du Canadien offre-t-elle des cours de français à ses joueurs, les femmes des joueurs, j’en doute. Comme dirait le regretté Marcel Gamache, « Tes bébelles et dans ta cour ». Vivement le retour des Nordiques !

Photo principale:  Carey Price

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