Marc Bergevin tout juste la note de passage

Un homme lors d’une conférence de presse discutant de hockey avec des microphones devant lui. Un homme lors d’une conférence de presse discutant de hockey avec des microphones devant lui.
La sélection de Logan Mailloux au dernier repêchage aura été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

Bergevin et Timmins connaissaient le passé houleux du jeune Mailloux au moment de le repêcher (délinquant sexuel), cette sélection a sali la réputation de la Sainte-Flanelle obligeant Molson à sortir publiquement, il n’a visiblement pas apprécié. Après une longue réflexion, Molson a finalement fait une apparition publique en début de semaine pour annoncer une vague de licenciement, et ce n’est que le début. L’entraîneur Dominic Ducharme vit sur du temps emprunté, il sera le prochain à partir. Bergevin a tenu le coup pendant dix ans, il a fait de bons et de mauvais coups, mais chose certaine, il avait l’équipe à coeur!

Les bons coups de Marc Bergevin; les acquisitions de Josh Anderson, Tyler Toffoli, Philippe Danault, Corey Perry, Alexander Radulov, Nick Suzuki, viennent en tête de liste. Mais il a été incapable de retenir Radulov et Perry deux grands leaders à Montréal. Les mauvais coups la transaction avec le Lightning de Tampa Bay, Sergachev, un des meilleurs jeunes défenseurs dans la LNH, en retour de Jonathan Drouin. Et pourtant, Bergevin connaissait l’histoire de Drouin qui avait fait la grève chez le Lightning en refusant de se rapporter au club école. Un autre mauvais coup, une grave insulte aux partisans francophones de l’équipe, de ne pas avoir habillé au moins un Québécois lors d’un match, une première dans l’histoire centenaire de l’équipe. On peut aussi lui reprocher le congédiement de Michel Therrien, alors que l’équipe était en première position, la nomination de Dominic Ducharme (il n’a rien d’un motivateur, il y a un monde de différence entre le hockey junior et le hockey professionnel), un bon gars, mais pas un meneur d’hommes. Ce fut aussi une erreur d’avoir eu une confiance aveugle en Trevor Timmins, et d’avoir donné certains privilèges à ses joueurs vedettes comme à Carey Price, dont le taux d’absentéisme est l’un des plus élevés chez le Canadien au cours des dernières années. On peut aussi reprocher à Bergevin d’avoir laissé partir Joël Bouchard, c’est lui qui normalement devrait être l’entraîneur-chef du Canadien. 

Mais l’homme de la bonne bière (Geoff Molson) est aussi en grande partie responsable de cette débâcle. Il a réagi sur le tard, et il a ajouté l’injure à l’insulte en nommant un v-p hockey, Jeff Gorton, unilingue anglophone. Comme s’il n’y avait pas de Québécois  capable de faire la job, Julien Brisebois se débrouille plutôt bien comme DG du Lightning de Tampa Bay, lui un produit de l’organisation du Canadien. Le prochain directeur-gérant du Canadien devra composer avec le v-p hockey, aussi bien dire qu’il sera un pantin, un francophone, un porteau d’eau. Alors, il faut écarter de la liste des candidats Patrick Roy, pas le genre à se faire mener par le bout du nez. Mais le pire dans tout cela, Molson aura encore le dernier mot. Marc Defoy du JDM a été le seul journaliste (commentateur sportif) à oser dire à Molson, de façon subtile, qu’il ne devrait pas se mêler de hockey, les autres ont fait de l’aplaventrisme devant Molson. En bout de ligne, je donne un 60% à Marc Bergevin, un 40% à Timmins, et finalement un 25% à Molson pour notamment son manque de respect envers sa clientèle francophone, et les partisans de l’équipe. Patrick Roy reviendra hanter le Canadien, comme plusieurs autres avant lui, comme entraîneur-chef ou directeur-général des…Nordiques de Québec.

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Le Bureau des Sports