Une image dynamique capturant un joueur de hockey en action sur la glace.

Qui veut de Jonathan Drouin ? Le Bureau des sports.

Le Bureau des Sports. Qui veut de Jonathan Drouin ? Par Michel Bureau.
La pire erreur de Marc Bergevin pendant son séjour avec les Canadiens fut sans aucun doute l’échange Sergachev-Drouin avec le Lightning de Tampa Bay. Bergevin a probablement voulu faire plaisir aux Québécois en allant chercher Drouin, mais à quel prix.

Sergachev, gagnant de la Coupe Stanley, est un des bons défenseurs dans la Ligue nationale. Bergevin n’a pas fait ses devoirs concernant Drouin qui a défié l’organisation du Lightning en refusant de se rapporter au club-école. Il a fait la grève. Bergie l’avait critiqué vivement à la télé. Il y avait certains indices laissant croire que l’on avait affaire à un drôle de moineau. On a donné un solide défenseur un choix de première ronde, neuvième au total en 2016. Le Lightning a reconnu son talent en lui offrant à Sergachev un contrat de huit ans. À Montréal, Sergachev aurait été le pilier de la brigade défensive du tricolore.

Chez les juniors avec les Mooseheads D’Halifax, il avait déjà la grosse tête. Depuis ses beaux jours dans le Junior majeur aux côtés d’un des meilleurs joueurs actuellement dans la LNH, Nathan Mackinnon, il marquait des buts régulièrement, depuis  rien pour écrire à sa mère. En près de dix ans de carrière, Drouin totalise 75 buts et 181 passes, pas même une moyenne de dix buts par année pour un troisième choix de première ronde en 2013, sa meilleure saison en 2016-2017 avec 21 buts, mais moins 13. Il ne va jamais dans le trafic, comme on dit en langage de hockey, jamais dans les coins de patinoire. À 5 millions $ par année, il me semble qu’il devrait y mettre toute la gomme. Il y a plein de gens qui ont de la difficulté à rejoindre les deux bouts en ce moment.  S’il n’est pas en mesure de poursuivre, pourquoi ne pas faire un homme de lui, et annoncer sa retraite. Il prend la place d’un autre dans l’alignement d’un certain Danick Martel avec le Rocket de Laval par exemple, qui lui mangerait les bandes. En fin de compte, Jonathan Drouin est un beau gâchis. Il a beaucoup de talent, mais le cordon du coeur traîne …

Je doute qu’une équipe dans la LNH s’intéresse à ses services. Le Canadien aurait avantage à racheter son contrat pour ainsi diminuer la masse salariale de l’équipe déjà éprouvée par le salaire de Carey Price. Ducharme (son entraîneur dans le junior majeur) n’est pas venu à bout, Martin St-Louis lui a même donné du temps de jeu en supériorité numérique, un temps de jeu qui se mérite normalement. Mais assez, c’est assez, à un moment donné, il faut que l’athlète démontre une certaine volonté. Alors quelle équipe veut Jonathan Drouin et son salaire faramineux. J’ose espérer que Drouin aura la décence d’envoyer une carte de Noël à Bergevin. Il lui a fait un beau cadeau.

En terminant, je m’en voudrais de ne pas souligner un 71è combat de championnat du monde pour Yvon Michel  suite au combat de Marie-Ève Dicaire en Angleterre. Il a permis à plusieurs athlètes d’ici et d’ailleurs de devenir champion du monde, et indépendant de fortune. Il a mis le Québec sur la mappe dans le monde du noble art, une référence Yvon Michel à l’international. Yvon est un passionné de la boxe, il transmet sa passion aux amateurs de boxe à RDS comme analyste aux côtés du vénérable Jean-Paul Chartrand senior, le doyen, aussi grand passionné de boxe.

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