La tour des Anneaux olympiques au Canada est éclairée la nuit.

Le Canada ne boycottera pas les Jeux de Pékin, et pourtant…

Incroyable, mais vrai, même si plusieurs pays ont l’intention de boycotter les Jeux de Pékin en 2022, le Canada déléguera 400 athlètes pour prendre part aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2022 en Chine.

Au Canada, des voix s’élèvent pour un boycottage en raison de la détention en Chine des Canadiens Michaël Kovrig et Michaël Spavor. Cet emprisonnement est perçu comme une réplique à l’arrestation de la dirigeante de Huawei. Une coalition de 180 organisations sportives dans le monde estime que la Chine ne respecte pas les droits des minorités ethniques (les minorités tibétaines et musulmanes, des Ouïghours).  Je sais, nous sommes en pleine pandémie, et le gouvernement a d’autres chats à fouetter, mais des principes élémentaires de justice exigent de « mettre ses culottes. »

Il y a eu des boycottages dans le passé, les Jeux olympiques de Moscou à l’été 1980 à Moscou, par les États-Unis, en raison de l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS. Le Canada avait suivi le mouvement tout comme de nombreux autres pays. Puis, ce fut au tour des Russes de boycotter les Jeux d’été de Los Angeles en 1984, en guise de représailles aux États-Unis. David Shoemaker, PDG du Comité olympique canadien, prétend que le boycottage n’est pas une option. « En participant aux Jeux olympiques de 2022, nos chances seront meilleures d’être dans la conversation pour favoriser d’éventuels changements.  Le sport peut servir de pont pour rapprocher les gens », souligne David Shoemaker, qui vit, semble-t-il, sur une autre planète, un monde de licornes.

J’en conviens ce serait triste pour nos athlètes qui s’entraînent depuis des années afin de participer aux Jeux olympiques. Les Jeux du Commonwealth sont une autre option, mais ne sont pas, bien sûr, les Jeux olympiques.  Sans compter que le coronavirus provient de la Chine, et que les dirigeants chinois ont d’abord caché l’existence de cette calamité. Tenant compte de ces faits, si j’étais un athlète, je passerais mon tour. Parfois, l’ambition fait périr son maître.

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