Le coronavirus, le Canadien fait sa part

Le logo des Canadiens de Montréal représente le hockey. Le logo des Canadiens de Montréal représente le hockey.
Le monde du sport mis à contribution

Le Canadien a connu une autre saison de misère sur la patinoire, mais dans la pandémie du coronavirus qui frappe le Québec et la planète, il faut reconnaître l’implication aussi des athlètes et dirigeants qui, même s’ils touchent des salaires faramineux, sont aussi sensibles à ce qui se passe dans la société. Marc Bergevin et Claude Julien ont donné l’exemple en acceptant de verser 20 % de leur salaire dans un fonds pour permettre aux employés du club de hockey Canadien (pas les joueurs bien sûr) de toucher 80 % de leur salaire. Cela représente 120 ,000 $ chacun par mois. Le gardien Carey Price a aussi contribué en versant 50 ,000 $. Les 300 employés du groupe CH en congé forcé vont donc profiter de cette générosité. C’est certain que Bergevin, Julien et Price, touchent de gros salaires, mais ils n’étaient pas obligés de verser de telles sommes d’argent. À titre de comparaison, les 4 ,679 employés du Cirque du Soleil n’ont pas pu bénéficier d’un tel soutien.

Je me souviens de l’accident d’avion en 1972, dans lequel le grand joueur de baseball Roberto Clemente des Pirates de Pittsburgh avait perdu la vie. Il s’en allait au Nicaragua pour livrer de la nourriture aux plus démunis de son coin de pays. Son corps ne fut jamais retrouvé. La saison suivante, Roberto Clemente fut admis par la grande porte au temple de la renommée du baseball. Depuis 1973, la MLB (Major League Baseball) donne le trophée Roberto Clemente au joueur qui s’est le plus engagé dans sa communauté. Plus de près de nous, comment passer sous silence l’importante contribution de Pk. Subban dans la communauté (Montreal Children Hospital) pendant son séjour avec le Canadien. Bref, il y a encore de nos jours des athlètes qui s’engagent pour de bonnes causes. Espérons que d’autres athlètes vont suivre ces exemples au cours des prochaines semaines.

Les jeux Olympiques de Tokyo de 2020 en 2021

Il en aura fallu du temps avant que les bonzes du CIO (Comité international olympique) décident  finalement de remettre les Jeux olympiques de Tokyo à l’an prochain, tout à fait logique dans les circonstances. Ce n’est pas la première fois que les Jeux olympiques au Japon sont reportés. En 1940, la guerre contre la Chine força le Japon à abandonner les Jeux au profit D’Helsinki. Le Japon a dû attendre jusqu’en 1964 avant d’être le pays-hôte des Jeux olympiques. Cette fois, les Japonais vont patienter seulement un an. Ce n’est pas la première fois que les Jeux sont perturbés. Ils ont été annulés en 1916 à cause de la Grande Guerre. Ils devaient être tenus à Berlin. La métropole allemande les retrouva pour les infâmes Jeux de 1936 qui marqua la triste apothéose D’Adolf Hitler qui avait refusé de remettre la médaille d’or à un athlète noir Jesse Owens.

C’est une grosse machine le CIO, plus de 3 000 personnes y travaillent à temps plein, des milliards en commandite sont en jeu, mais la santé avant l’argent. Regrettable que le CIO ait mis autant de temps avant de réagir alors que la LNH, la MLB, la MLS, la F1, quatre gros circuits professionnels avaient depuis belle lurette remis leurs activités quasi dès le début de la pandémie ou presque. J’ai bien peur qu’un jour, nous aurons droit à des événements sportifs qu’en circuit fermé.

Le Pois PenchéPoésie Trois-Rivière

Le Bureau des Sports