Les problèmes du Canadien

Une photo d'un joueur de hockey avec le sourire aux lèvres jouant pour Le Canadien. Une photo d'un joueur de hockey avec le sourire aux lèvres jouant pour Le Canadien.
Bureau des sports. La solution Patrick Roy derrière le banc, Guy Carbonneau au deuxième étage.

Le Canadien fait du sur place depuis déjà plusieurs années, le temps est venu de faire des changements importants pour relancer cette formation au passé glorieux. Jeff Molson aura-t-il le courage d’agir? Marc Bergevin, n’a rien d’un Sam Pollock et Claude Julien ne convient plus, mais il y a de bons hommes de hockey dans l’organisation, Dominic Ducharme et Joël Bouchard, notamment. Le Canadien a besoin d’un chef de file et qui de mieux que Patrick Roy? Patrick Roy a tout un caractère, explosif par moment, mais le Canadien, dont la dernière conquête de la Coupe Stanley remonte à 1993, a besoin d’un « remède de cheval », pour citer mon grand-père. Patrick Roy a rencontré l’organisation du Canadien à plusieurs occasions mais à chaque fois sa candidature n’a pas été retenue. Pourtant, il a le logo du Canadien tatoué sur le cœur.  Comme directeur général, je crois que Guy Carbonneau a les compétences pour tirer son épingle du jeu. Les deux hommes étaient avec le Canadien, lors de leur dernière conquête de la Coupe Stanley.

L’Impact a compris l’urgence de la situation et a procédé à un changement majeur au poste d’entraîneur-chef en faisant l’acquisition de Thierry Henry. Les Alouettes qui ont terminé la saison sur une bonne note ont aussi posé un geste concret en signant une entente à long terme avec l’entraîneur-chef, Khari Jones. Le retour des Expos pointe à l’horizon. Le Canadien doit donner une équipe championne à ses partisans le plus rapidement possible. Molson ne doit pas prendre ses partisans pour acquis. Son équipe s’enlise un peu plus chaque jour.

Marc Bergevin ne semble pas avoir pris la bonne décision en signant un contrat à long terme à Claude Julien, de cinq millions $ par année. Par ailleurs Claude Julien avait mentionné qu’il détestait le Canadien lorsqu’il était entraîneur-chef des Bruins de Boston. De plus, le contrat faramineux versé à Carey Price, de dix millions $ par année, un non-sens, de l’argent que le Canadien aurait pu mieux investir. Le Canadien n’a toujours rien gagné avec Price devant le filet et le temps est venu de l’échanger. Le Canadien en aura-t-il le courage ? Chose certaine si Price demeure, Patrick Roy pourrait lui être d’un précieux secours. Les Sénateurs d’Ottawa ont eu la bonne idée de faire confiance aux jeunes et force est d’admettre que ce club donne un bon spectacle. Le Canadien a un surplus budgétaire de huit millions $ annuellement depuis trois ans. Qu’attend Bergevin pour bouger? Vivement un gros joueur de centre, un joueur de concession, capable de changer l’allure d’un match!

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