Une fille fait du tubing dans un parc aquatique.

Les propriétaires de parcs aquatiques en colère

Abasourdi, incompréhensible et amer de la décision de Québec de permettre l’ouverture des piscines publiques à compter du 8 juin et non celle des parcs aquatiques.

Au Regroupement des parcs aquatiques du Québec (RPAQ), on ne comprend pas pourquoi une telle décision a été prise. « C’est incompréhensible que nous puissions ouvrir la piscine de notre camping, mais pas les bassins du parc aquatique qui se trouvent à quelques pas l’un de l’autre », soutient Sylvain Lauzon, président et chef des opérations du Groupe Calypso Valcartier. Cette décision en fait réagir plus d’un puisque, selon Nadine Saint-Laurent, propriétaire du Super Aqua Club, le règlement sur la sécurité des bains publics ne fait aucune distinction dans l’application des règles. « L’expertise des exploitants de parcs aquatiques est indéniable. Je n’ai pas d’autre mission d’entreprise que celle d’offrir un site de baignade et de divertissement sécuritaire. Avec la présence de sauveteurs certifiés, le règlement et les normes que nous avons élaborés dans le plan de sécurité sanitaire déposé à la Santé publique du Québec, il n’y a aucune raison que nous soyons exclus de l’annonce gouvernementale d’aujourd’hui. »

De son côté, le porte-parole du RPAQ, Yves Juneau, se montre tout aussi consterné. « Nous ne savons plus à quoi nous en tenir pour cet été. Le gouvernement doit rectifier l’iniquité de la situation dans les plus brefs délais, les emplois et la survie des parcs aquatiques en dépendent. » Le RPAQ regroupe 9 parcs aquatiques au Québec.

Regroupement des parcs aquatiques du Québec

Photo crédit: RPAQ

JGAMains Libres

Journaliste en radio, télévision et dans plusieurs médias écrits depuis plus de 35 ans, Bernard Gauthier a été rédacteur en chef émérite au Magazine Circuit Industriel (MCI) après avoir occupé les fonctions de rédacteur en chef pendant plus de 10 ans. Chroniqueur touristique à ses heures, il publie un compte-rendu de ses voyages sur le site La Métropole. Bernard Gauthier a parcouru l’Europe, les États-Unis, le Canada, les Caraïbes et quelques pays en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Scandinavie, en Russie et en Asie du Sud-Est dont l’Indonésie (Bali), Singapour et le Vietnam. En 2020, il a parcouru les Territoires du Nord-Ouest canadien jusqu'à Tuktoyaktuk, dernier village accessible par la route face à l'Océan Arctique.