Un pilote de La F1 pose avec son casque sur une table.

Lewis Hamilton, F1 maître absolu

J’ai couvert plusieurs événements sportifs dans ma carrière, mais je dois admettre que c’est très spécial de vivre un week-end de la F1 de l’intérieur, d’avoir l’accès aux paddocks, aux loges, à la salle de presse. On fait ce métier-là justement par passion, pour vivre des choses comme celle-là.

Je me souviendrai toujours de ma rencontre avec Gilles Villeneuve quelques mois avant l’accident qui lui a coûté la vie lors d’une qualification. Gilles avait du feu dans les yeux. Son fils a aussi démontré beaucoup de caractère lors d’une course contre Michaël Schumacher. L’allemand a aussi dominé son sport, il était arrogant sur piste toujours le couteau entre les dents. Mais Lewis Hamilton a dépassé toutes les attentes. En fin de semaine dernière, en gagnant le tout premier Grand Prix de la saison à Bahreïn, il est devenu le recordman pour le nombre de victoires (96), parti en 2e position, il a tout de même remporté les grands honneurs. Le Britannique est également le meneur pour les  pôles positions (98), il a déjà signé un nouveau record. Il a mené pendant 5 126 tours en course depuis le début de sa carrière. Mieux que Schumacher.

C’est Lewis Hamilton le patron, le septuple champion du monde n’a pas l’intention de s’arrêter à 36 ans. La voiture compte pour beaucoup, mais Hamilton parviendrait à tirer son épingle du jeu même au volant de Aston Martin-Mercedes. Il a des nerfs d’acier Hamilton, aussi imperturbable que le grand Ken Dryden à une certaine époque devant le filet du Canadien. La question est de savoir qui va succéder au roi Lewis Hamilton. Max Verstappen, les pseudo-experts pensent plutôt que Lando Norris a les aptitudes pour un jour déloger Lewis Hamilton, mais d’être aussi dominant que Hamilton pendant aussi longtemps, il est permis d’en douter.

Tout porte à croire qu’il n’y aura pas de Grand Prix du Canada de nouveau cette année, Covid oblige, un autre rendez-vous raté avec Lewis Hamilton et le cirque de la Formule Un. Le Grand Prix du Canada est l’événement sportif le plus lucratif sur une fin de semaine, une visibilité extraordinaire pour la ville de Montréal et le Québec à l’internationale. Pour le Québécois, Lance Stroll, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir, encore très loin de la coupe aux lèvres. Hormis une pôle position, Stroll ne s’est pas démarqué. On va toujours lui remettre sous le nez qu’il a obtenu un volant en F1 à cause de son père milliardaire, et à la tête de l’écurie Aston-Martin-Mercedes. Stroll n’a pas parcouru le même chemin que Jacques Villeneuve, et je doute qu’il connaisse une aussi belle carrière que Jacques Villeneuve qui a été champion du monde! Et force est d’admettre que nous n’avons pas le même attachement avec Stroll que Villeneuve. Les deux athlètes ont eu des pères qui leur ont tracé la voie, dans le cas de Stroll ce fut le portefeuille de son père, dans le cas de Jacques Villeneuve le coeur, le talent, et la détermination de son père Gilles!

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