StoneHaven est une grande maison en pierre nichée dans un paysage enneigé serein.

StoneHaven Le Manoir : un retour au début du 20e siècle

Saviez-vous qu’au début des années 1900, le manoir était autrefois un sanatorium visant à accueillir les victimes atteintes de la terrible maladie de la tuberculose ?

Au Canada, le petit village de Sainte-Agathe-des-Monts était le seul endroit en mesure de répondre aux besoins des tuberculeux. Et pourquoi ? Parce que son propriétaire de l’époque, Douglas Lorne McGibbon, fut lui-même victime de la tuberculose. Le bâtiment, une résidence secondaire de l’homme d’affaires montréalais, a donc été transformé en sanatorium à sa demande peu de temps avant son décès.

Crédit : Bernard Gauthier

Bien qu’au fil des ans l’établissement ait été la propriété des pères Oblats et autres investisseurs, le StoneHaven conserve toujours son âme d’antan. Situé sur un très grand terrain de 140 acres avec vue imprenable sur le Lac-des-Sables, le manoir a ouvert officiellement ses portes au grand public le 8 septembre dernier.

Crédit : Bernard Gauthier

Crédit Bernard Gauthier

Crédit : Bernard Gauthier

Quelle est la particularité du StoneHaven ? Ses antiquités dans chacune de ses 34 chambres différentes les unes des autres, ses nombreuses lampes Tiffany, ses lustres fabriqués à la main du XXe siècle et ses longs corridors qui donnent accès à l’ancienne chapelle de la communauté religieuse  aujourd’hui transformée en salle de réception et de bal. C’est un retour dans le temps d’une congrégation qui a marqué l’histoire dans ce petit coin des Laurentides.

Crédit : Bernard Gauthier

Crédit : Bernard Gauthier

Crédit : Bernard Gauthier

« Nos grands salons, nos luminaires, nos meubles d’époque et chacun de nos tapis confectionnés et importés font du manoir un établissement unique qui se distingue de la concurrence », explique Marie-Josée Denis, directrice générale du StoneHaven. Les boiseries, vitraux, fenestrations et bois d’origine sont préservés, ajoute-t-elle.

Crédit : Bernard Gauthier

Crédit : Bernard Gauthier

Pour les futurs mariés, il s’agit d’un endroit de rêve. Un magnifique jardin italien orne la terrasse arrière, une piscine extérieure est opérationnelle en été et les rénovations actuellement en cours au pavillon situé à l’arrière du manoir seront complétées au printemps prochain. Ce pavillon abritera des salles de massage, saunas et un bain vapeur. Un premier sauna extérieur sera prêt vers la fin du mois de décembre.

Les propriétaires de l’établissement, Georges Coulombe et Guylaine Brault, ont déjà investi quelques millions de dollars et leur défi ne s’arrête pas là. En effet, la résidence où logeaient les religieuses de la congrégation à quelques mètres du manoir est actuellement l’objet de rénovations majeures. Pour quelle raison ? Pour y ajouter de 15 à 20 chambres tout en conservant le concept patrimonial. L’ouverture de cette nouvelle partie devrait avoir lieu au début de 2021.

Crédit : Bernard Gauthier

Le StoneHaven veut développer le marché québécois dans un premier temps. Il n’y a pas de clientèle cible. Tous les groupes d’âge sont visés.

Crédit : Bernard Gauthier

Oups, j’allais oublier.  Un mot sur le petit déjeuner en table d’hôte inclus dans le forfait d’une nuitée : le choix est abondant, les fruits sont frais et le service est courtois. La véranda fenestrée de la salle à manger donne directement sur le superbe Lac-des-Sables, ce qui contribue encore davantage à notre appréciation générale des lieux.

StoneHaven Le Manoir

Tourisme Laurentides

 

Mains LibresLe Pois Penché

Journaliste en radio, télévision et dans plusieurs médias écrits depuis plus de 35 ans, Bernard Gauthier a été rédacteur en chef émérite au Magazine Circuit Industriel (MCI) après avoir occupé les fonctions de rédacteur en chef pendant plus de 10 ans. Chroniqueur touristique à ses heures, il publie un compte-rendu de ses voyages sur le site La Métropole. Bernard Gauthier a parcouru l’Europe, les États-Unis, le Canada, les Caraïbes et quelques pays en Amérique du Sud, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Scandinavie, en Russie et en Asie du Sud-Est dont l’Indonésie (Bali), Singapour et le Vietnam. En 2020, il a parcouru les Territoires du Nord-Ouest canadien jusqu'à Tuktoyaktuk, dernier village accessible par la route face à l'Océan Arctique.