Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, s’est dit
satisfait de ses engagements et de sa visibilité dans le premier droit de la
campagne électorale. « C’était un peu comme les montagnes russes. La
gouvernance et l’intégrité sont les deux valeurs qui ont occupé la précampagne
électorale », de mentionner Richard Bergeron, à quelques heures de partir
en vacances.
« Nous aurons eu droit à une très belle présaison. J’ai
réussi à me faire voir et à augmenter la notoriété de ma personne, grâce
notamment au maire Tremblay et à son manque de transparence », d’ironiser
le chef de Projet Montréal.
Pour Richard Bergeron, la venue de Louise Harel dans l’arène
de la politique municipale n’a rien de surprenant. « C’est clair qu’il
était écrit noir sur blanc la venue de Louise Harel en politique »,
mentionne-t-il, accusant la chef de Vision Montréal d’avoir lancé un ballon
d’essai, à l’automne, avec la création de son groupe de travail.
Le 4 juin, le chef de Projet Montréal a dévoilé son
programme électoral. « Nous avons près de 300 personnes qui ont contribué
à l’élaboration du programme électoral de Projet Montréal. C’est le fruit d’une
réflexion de plusieurs années. Et il contient les éléments incontournables de
la relance de Montréal », d’expliquer le chef.
Dans le programme de Projet Montréal, on retrouve plusieurs
engagements touchant la gouvernance et l’environnement. Parmi ceux-ci, un plan
de transport, des projets pour mettre fin à l’exode des jeunes familles vers
les banlieues et les faire revenir à Montréal, des idées pour cultiver l’art
dans la ville, redonner à Montréal son fleuve, redynamiser le centre-ville et
favoriser les commerces de proximité, afin de créer une nouvelle prospérité,
etc.
