Si on est Montréalais et qu’on s’appelle The Stills, le
buzz qui nous entoure est certainement dû à l’immense talent présent au
sein du groupe, mais aussi au buzz qui entoure tout ce qui se fait
de montréalais depuis l’explosion d’Arcade Fire, Bran Van
3000 ou même les Men Without Hats, avant eux.
D’abord connu par le succès Still In Love, le groupe québécois est revenu en force avec un nouveau son. Greg Paquet ayant quitté, c’est l’ancien batteur Dave Hamelin qui partage désormais le lead avec Tim Fletcher. Un changement de chanteur qui aura permis de laisser place à différentes instrumentations.
Des pièces à la fois sombres mais puissantes, qui partagent leur
temps d’écoute avec des morceaux plus enjoués mais tout aussi puissants,
comme la sublime Oh Shoplifter. Une sombre douceur qui vous fera planer dans un crescendo d’intensité. Le groupe réussi à nous faire passer un vrai bon moment.
C’est quand même les pièces plus rock qui sont les plus réussies.
La présence de cuivres rappelle leur passé ska, ce qui n’est franchement
pas une mauvaise chose.
N’ayant pas obtenu le succès escompté avec leur premier album,
les membres du groupe semblent tout simplement avoir décidé de
ratisser plus large, en mettant au monde un album qui réussi à aller
chercher les différentes sonorités du milieu musical montréalais.
Hommage s’il en est un pour cette scène qui est de plus en plus en
effervescence, puisque le groupe réussit son coup. Les pièces sont
d’ailleurs encore plus intéressantes lors de la seconde écoute.
Source : Carl Charest