l’endroit aura été tenu secret jusqu’à la toute fin. Les convives connaitront
leur destination une fois à bord des autobus nolisés qui les conduiront à bon
port, sans faire de jeu de mots. Chacun devait apporter son panier de nourriture
et ses consommations. Quelque peu chaotique à son amorce, l’événement prendra
toute sa forme en 30 minutes, alors que chacun mettra son petit grin de sel pour
monter les tables, en blanc il va de soit, selon les directives reçues lors du
trajet. Dès 20 h, on entend les bouchons sauter. La grande fête commence.
On festoie, on trinque,
on bouffe. Les femmes d’un côté, les hommes de l’autre. Un groupe de musique
égaie la soirée. Tout est magique. Le concept est importé de Paris, où il attire des milliers de convives
annuellement depuis plus de 20 ans. Une idée de François Pasquier : investir un
lieu urbain prestigieux, tenu secret jusqu’à la dernière minute, et y tenir un
diner de manière spontanée. C’est à son fils Aymeric ainsi qu’à son ami Bobby que l’on devra la tenue de
cette première édition du Diner en blanc.
Aux abords du quai Jacques-Cartier, avec en toile de fond la coupole illuminée
du Marché Bonsecours, le décor en aura charmé plus d’un. À un point tel, que les
listes de réservation sont déjà ouvertes pour l’édition de 2010 et les paris
sont ouverts pour tenter de découvrir le site du prochain Diner en blanc. Les organisateurs ont toutefois promis que la liste
des convives seraient allongée, à la lumière du grand succès remporté par cette
première édition.