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Transparence et intÉgritÉ pour le maire tremblay

« Je n’accepte pas qu’il y ait des irrégularités à la Ville de Montréal, parce que je décide qu’on va avoir une administration transparente, a scandé Gérald Tremblay. Alors je ne veux plus qu’on m’attaque sur ce sujet-là ». Il a de plus insisté sur l’inacceptabilité des scandales révélés au cours des dernières semaines précisant que son administration n’en était pas responsable. «L’intégrité est une valeur intrinsèque à ma famille. Mon père y tenant mordicus», nous avait-il précisé en entrevue le mois dernier.

Gérald Tremblay estime que l’avenir de Montréal – et non l’éthique – sera le principal enjeu de la campagne, qui débute le 18 septembre. Et à cet égard, il a traité sa rivale de « girouette » pour avoir réalisé les fusions à titre de ministre, pour ensuite se porter à la défense de la mairie de l’arrondissement de Ville-Marie. Il a aussi tenu à inviter ses advesaires à axer leur campagne sur l’avenir, plutôt que de rasasser de vieilles histoires qui font stagner un débat aussi important pour le développement de Montréal.

Le maire Tremblay a aussi rappelé que les employés municipaux sont soumis à des normes strictes en matière d’éthique, et que son administration maintient une politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption. Sous l’administration Tremblay, la Ville de Montréal a fait l’objet de sept enquêtes de la Sûreté du Québec. Le directeur général de la Ville, Claude Léger, a révélé le 29 août que 15 enquêtes internes ont mené à des congédiements depuis trois ans. Quant aux élus, un code d’éthique sera bientôt instauré, un projet présenté il y a une semaine par son administration et critiqué par l’opposition, car il ne prévoit pas la création d’un poste de commissaire à l’éthique.