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O’ sullivan une battante

LM : Un sondage Léger Marketing, établi le 4 juin dernier pour le Journal de Montréal, vous accorde seulement 3 % des intentions de vote à la mairie de Montréal. Loin derrière les autres prétendants. Pourtant, vous semblez vous battre comme une Pasionaria! Qu’est-ce qui fait courir Louise O’Sullivan?

LO : Cela n’a pas d’importance,  les jeux ne sont pas faits! Le débat public ne fait que commencer. Tremblay et Harel ont chacun leur clientèle, mais cela ne suffit pas. Pour les autres électeurs, il faut un choix sérieux. Bergeron n’a pas l’image d’un maire de Montréal. Moi, j’ai l’expérience nécessaire.

J’ai été membre du comité exécutif. Je sais ce que signifie prendre des décisions à coups de milliards de dollars. Et puis, je dirai aussi pourquoi j’ai démissionné de l’équipe Tremblay : pour une question d’honnêteté politique, de respect de l’avis des élus. Je n’étais pas écoutée, alors que je faisais partie de son équipe rapprochée! Ce n’est pas ma conception de la démocratie. Lorsque l’on est élu, il faut respecter son programme. Le maire doit consulter et écouter ses élus. Surtout ses adjoints, les mem­bres du comité exécutif. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne doive pas faire preuve de leadership!

LM : Mais que pensez-vous apporter, qu’est-ce qui vous distingue de vos concurrents?

LO : Mon profil personnel correspond à la population de Montréal. Je suis cosmopolite. Je connais si bien les gens et la ville de Montréal! Je suis bilingue, ma mère est Française et mon père Irlandais. Vous savez, cela donne du caractère.

C’est pourquoi je crois dur comme fer en mes chances. J’ai réussi en affaires dans le secteur des chasseurs de têtes. Ma carrière montréalaise peut justifier ma compétence dans le choix des meilleures personnes pour former une équipe. Mais mon métier ne suffit pas à ma vie. Je veux contribuer à améliorer la vie de mes concitoyens. Je sais que je peux le faire, en redonnant à Montréal ses lettres de noblesse, de l’éthique dans le fonctionnement de l’administration municipale, mais aussi dans son sens de l’intérêt général.

LM : Que reprochez-vous exactement à l’équipe du maire sortant?

LO : L’absence de discipline au sein de cette équipe est flagrante, de même que son absence de transparence. À qui fera-t-on croire que le maire ne savait pas où se trouvait son adjoint Zampino, alors qu’il était sur le yacht du propriétaire d’une firme qui avait de très gros intérêts d’affaires avec la ville?

Tous les membres du comité exécutif ont un téléphone cellulaire et peuvent être joints à tout moment ! À cause de cette affaire et de toutes les autres qui sont suspectes, je ne crois pas que l’équipe Tremblay puisse avoir encore la confiance de la population.

LM : Que proposez-vous pour améliorer le fonctionnement de Montréal?

LO : Pour que la ville fonctionne à nouveau, il ne faut pas seulement plus d’éthique, mais aussi plus de coordination entre tous les élus et les fonctionnaires. Pour cela, je souhaite rétablir le leadership du maire central. On ne peut pas décider de façon collective avec le nombre actuel d’élus, qui sont trop nombreux. Il faut les diviser par deux et supprimer le titre de maire d’arrondissement.

Ainsi, les présidents des conseils d’arrondissements respecteront plus l’autorité de la mairie centrale. À l’inverse, un nombre d’élus inférieur permettra que les conseils d’arrondissements soient tous entendus par la mairie centrale. Ce n’est pas possible actuellement.

LM : Quels sont vos projets pour Montréal? Pouvez-vous nous dévoiler les grandes lignes de votre programme?

LO : Pour contribuer au développement de la ville, il est indispensable de relancer la marque « Montréal », de redonner aux Montréalais la fierté d’en être citoyens, de favoriser des projets mobilisateurs. En fêtant la célébration du 375e anniversaire de la fondation de cette cité, il ne faut pas perdre de vue  de quoi Montréal est composée : d’une culture cosmopolite dont je suis issue et en suis l’illustration.

C’est pourquoi je souhaite doubler le nombre d’immigrants éduqués, attirer une économie vibrante et restaurer la confiance dans les institutions municipales, grâce à une gouvernance efficace. Quelques idées simples en plus : réaligner les ressources disponibles pour que le fardeau fiscal favorise la prise de risques, favoriser un rôle plus éminent des universités et des leaders économiques dans la cité. Enfin, tout faire pour promouvoir l’entrepreneurship, ce qui va favoriser l’emploi!

LM : En conclusion?

LO : Le service au public est important  et il n’est pas possible de dire, lorsque les égouts débordent : « Je ne contrôle pas le paradis », comme l’avait déclaré Sammy Forcillo, le responsable des infrastructures au Comité exécutif. L’administration municipale doit être au service du citoyen payeur de taxes!  C’est pourquoi elle doit demeurer modeste et efficace.

 

www.partimontrealvillemarie.ca

T. : 514 293-7778 ou 514 861-7549

 




Cela n’a pas d’importance,  les jeux ne sont
pas faits! Le débat public ne fait que commencer. Tremblay et Harel
ont chacun leur clientèle, mais cela ne suffit pas. Pour les autres électeurs,
il faut un choix sérieux. Bergeron n’a pas l’image d’un maire de Montréal. Moi,
j’ai l’expérience nécessaire. J’ai été membre du comité exécutif. Je sais ce
que signifie prendre des décisions à coups de milliards de dollars. Et puis, je
dirai aussi pourquoi j’ai démissionné de l’équipe Tremblay : pour une question
d’honnêteté politique, de respect de l’avis des élus. Je n’étais pas écoutée,
alors que je faisais partie de son équipe rapprochée! Ce n’est pas ma conception
de la démocratie. Lorsque l’on est élu, il faut respecter son programme. Le
maire doit consulter et écouter ses élus. Surtout ses adjoints, les membres du
comité exécutif. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne doive pas faire preuve de
leadership!