Au moment d’écrire ces lignes, la Société d’État a fait parvenir un accusé de réception indiquant que le dossier est à l’étude. « Ce qui nous a surpris, au moment de la divulgation de l’affaire du Collège Notre-Dame, nous dit Tommy Kulckyk de Jeunesse au Soleil, c’est le fait qu’Hydro-Québec ait fait un don s’étirant sur cinq ans, ce qui ne se fait jamais. Normalement les donations ne dépassent pas un an, renouvelables ou non ». Et, ironie du sort, Jeunesse au Soleil a dû verser 20 000 $ à Hydro-Québec au cours des dernières années, pour empêcher que cette dernière coupe le courant à des démunis. Jeunesse au Soleil chapeaute près de 40 différents programmes d’aide. Et, avec la récession qui n’ose dire son nom, les besoins sont plus criants que jamais.
« En 50 ans à Jeunesse au Soleil, c’est la première fois que nous avons dû organiser une collecte en été pour faire face aux besoins alimentaires de la population. Pour revenir à Hydro-Québec, ce que demande Jeunesse au Soleil, c’est tout simplement un renvoi d’ascenseur. Remettez-nous le 250 000 $ et il vous reviendra sous forme de protection pour aider des familles qui ne peuvent pas vous payer », mentionne en substance Tommy Kulckyk.