« Contrairement à ce que plusieurs croient, les gars ont des émotions et certains d’entre eux ont de la misère à les gérer, a dit Huard. Et le fait que ça se passe dans le milieu de la police rend les choses encore plus intéressantes, parce que c’est un monde où le modèle de l’hyper macho est très fort ».
La police ne s’implique pas
En raison de la nature du sujet abordé dans le film, Patrick Huard et son équipe n’ont pas pu compter sur la collaboration du service de police de la Ville de Montréal. Le cinéaste a toutefois salué la générosité de certains de ses membres, qui ont gentiment accepté de répondre à des questions d’ordre technique avant le début du tournage.« On savait bien qu’ils ne pouvaient pas embarquer et sanctionner ce qu’on allait faire », a-t-il observé.
Derrière l’objectif
Patrick Huard s’est dit très heureux de retrouver sa chaise de réalisateur, précisant toutefois qu’il ne s’agissait pas d’un retour derrière la caméra, puisque depuis la sortie des 3 p’tits cochons, il a réalisé une douzaine de spots publicitaires, sans compter la série Taxi 0-22, diffusée à TVA. « Ma job, c’est d’avoir une vision et du leadership, ce qui est aux antipodes de ce que je faisais au début de ma carrière d’humoriste », a-t-il expliqué.
Un casting étonnant
La distribution de Filière 13 comprend aussi Jean-Pierre Bergeron, Laurent Paquin et la chanteuse Anick Jean, dans le rôle d’une fille « hop la vie », à l’opposé de son partenaire de jeu, Claude Legault, qui campe un personnage plutôt sombre et taciturne.
Le long métrage marquera aussi les débuts au grand écran de l’humoriste André Sauvé.
Source: Metro