Après quelques mois de ralentissement bien sentis, le marché est redevenu un marché de vendeurs. À un point tel que la plupart des agents immobiliers oeuvrant dans le secteur se retrouvent avec des listes d’attente d’acheteurs potentiels. Mais il ne faut toutefois pas généraliser. Cette situation prévaut principalement pour le centre-ville et le Vieux-Montréal. Qui plus est, elle s’applique particulièrement au marché des résidences en copropriétés de moins de 400 000$.
Comment expliquer cette volte-face? Évidemment, les taux d’intérêts extrêmement bas favorisent actuellement la décision d’achat. De plus, ajoutés à la demande des jeunes couples locaux, les investisseurs étrangers, qui délaissent la bourse, reviennent massivement sur le marché. Un élément qui était absent de l’équation en 2008. Selon la Chambre immobilière du Grand Montréal, les ventes de copropriétés ont fait un bond de 20% par rapport à la même période l’an dernier sur le territoire.
On dénote des statistiques similaires pour l’unifamiliale et les plex, avec des hausses respectives de 18 et 19%. Je ne sais pas pour les autres agents du secteur mais, pour ma part, les inscriptions se vendent à un rythme totalement fou. Heureux problème, dirait mon comptable. Néanmoins, de belles occasions sont encore disponibles sur le marché, dans des segments de prix différents. À ce titre, je vous invite à ne pas manquer ma prochaine chronique, spécialement dédiée aux «snowbirds».