Elle précise qu’elle quitte en bons termes avec Novem et qu’elle continuera de graviter autour des activités de l’entreprise, notamment parce que son conjoint, Louis Morissette, a toujours des projets en gestation. Novem continuera donc la production, actuellement en cours, de la quatrième saison de la série télévisée « C.A. », projet de Morissette, ainsi que du film « Cabotins », de Ian Lauzon, auteur du film « De Père en flic ». Elle continuera aussi d’assurer la production de « La Folle Odyssée de Jacques Cartier », qui a franchi le cap des 200 représentations.
« J’avais aussi personnellement des projets en développement en animation et comme il s’agit d’une séparation à l’amiable, il est clair que je vais rester dans l’entourage. Novem a été une sorte de petite famille pour moi depuis cinq ans », confie l’animatrice. La compagnie Novem avait été mise sur pied en juillet 2004, après les douloureux événements qui ont écarté le producteur Guy Cloutier, le père de Véronique Cloutier, de son entreprise. L’animatrice avait alors voulu donner un coup de barre, faire table rase et reprendre les activités de production de l’entreprise, sans trainer les relents de l’affaire Nathalie Simard.
LA PAGE S’EST TOURNÉE
« La page s’est tournée graduellement au cours des années. L’entreprise n’est plus du tout ce qu’elle était à l’époque de mon père, mais peut-être qu’effectivement, je mets un point final avec mon départ de l’entreprise », a indiqué Véronique Cloutier.
Rappelons que l’imprésario déchu avait reconnu sa culpabilité pour agression sexuelle sur deux enfants, dont la chanteuse Nathalie Simard et une autre victime dont le nom ne peut être révélé. Cet aveu avait eu l’effet d’une violente secousse dans le milieu artistique au Québec. Au plus fort de la tempête, Véronique Cloutier avait acheté la totalité des actions de Guy Cloutier et changé le nom de l’entreprise pour Novem. Quelques mois plus tard, le 20 décembre 2004, le juge Robert Sansfaçon condamnait Guy Cloutier à trois ans et demi de prison pour agression sexuelle, au palais de justice de Montréal.
Source: PC