« Madame Daviau fut dévouée au bien-être des Montréalaises et des Montréalais, tout comme le Père « Pops » a su si bien le faire en créant l’organisme Dans la rue. Père Emmett Johns, merci d’avoir aimé, protégé et aidé nos jeunes dans le besoin. Vous êtes un modèle de dévouement et une source d’inspiration incroyable », a-t-il renchéri.
LE BON DIEU DANS LA RUE
Né en 1928 dans l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Emmett Johns est issu d’une famille irlandaise religieuse, installée au Canada depuis plusieurs générations. Après son enseignement au secondaire, il étudie en Ontario afin de devenir prêtre missionnaire. Détenteur d’un diplôme en philosophie du Séminaire François-Xavier, d’un baccalauréat en théologie sacrée et d’un baccalauréat en arts du Collège Loyola, Emmett Johns devient vicaire de plusieurs paroisses à Montréal et aumônier de l’hôpital Douglas ainsi que de deux maisons pour jeunes femmes en difficultés, entre 1953 et 1971. Il agit à titre d’animateur de pastorale, puis devient curé des paroisses St. Johns Fisher de Pointe-Claire et Resurrection of Our Lord de Lachine, entre 1971 et 1988. En 1972, il fonde l’association provinciale des enseignants de religion et d’éthique (PATER) puis, en 1988, l’organisme Le Bon Dieu dans la rue, qui vient en aide aux jeunes sans-abri de Montréal. Le Père « Pops » Johns a pris sa préretraite en 2008, en raison de son état de santé.
LE COMITÉ DE SÉLECTION 2009
Chaque année, les membres du jury reçoivent plusieurs candidatures témoignant du prestige accordé au Prix Thérèse-Daviau. Le comité de sélection 2009 était composé de deux élues au comité exécutif de la Ville, Mary Deros et Helen Fotopulos, du conjoint de Thérèse Daviau, René Giroux, de sa fille, Catherine Bergeron, d’une conseillère en développement communautaire à la direction de la diversité sociale de la Ville de Montréal, Chantal Croze, et d’un muséologue travaillant au patrimoine artistique de la direction du Développement culturel de la Ville de Montréal, Claude Brault.
À PROPOS DU PRIX THÉRÈSE-DAVIAU
Le Prix Thérèse-Daviau est désormais décerné tous les deux ans, au début du mois d’octobre, à une personne, homme ou femme, s’étant distinguée par son travail dans l’un ou l’autre des domaines suivants : le développement social, les sports, les loisirs ou la culture, et qui a contribué de manière significative à améliorer la qualité de vie des Montréalaises et des Montréalais.
Le Prix Thérèse-Daviau est un hommage à la mémoire de Mme Daviau, l’une des premières femmes à siéger au conseil de ville en 1974 à l’âge de 28 ans. Grande dame de la scène politique municipale montréalaise, Mme Daviau a consacré plus de 25 ans de sa vie à représenter les préoccupations quotidiennes des citoyennes et des citoyens montréalais. Le Prix Thérèse-Daviau a été décerné en 2004 à Lucia Kowaluk, en 2005 à Olga Hrycak, en 2006 à Twinkle Rudberg et à deux récipiendaires en 2007 : Monique Lefebvre et Claire Morissette (à titre posthume). Voici qu’en 2009, le Prix est décerné pour la première fois à un homme : le Père Emmett « Pops » Johns.
Source: CNW