« Je n’ai rien dit qui était mensonger », a ajouté Michel
Parent. «J ‘ai comparé deux types d’individus qui ont dilapidé des fonds qui ne
leur appartenaient pas. L’annulation du contrat des compteurs d’eau va coûter
75 millions à
sont les citoyens de Montréal qui devraient poursuivre le maire. Par ailleurs,
dans ce dossier et celui du Faubourg Contrecoeur, le maire dit toujours qu’il
ne savait rien. Cela me fait penser à Jean Lafleur pendant le scandale des
commandites ».
En conférence de presse hier, M. Tremblay a rappelé qu’il
avait fait parvenir une mise en demeure au président du syndicat des cols
bleus. Il attend toujours une rétractation en bonne et due forme. « S’il ne se
rétracte pas, on prendra les décisions qui s’imposent. Mais ce qu’il faut
retenir, c’est que ce ne sont pas les cols bleus qui vont mener à l’hôtel de
ville de Montréal ». Le maire assure que son administration a fait une offre
«t rès raisonnable » aux cols bleus, la même que celle acceptée par les deux
tiers des employés municipaux, soit une année de gel salarial suivie de hausses
de 2 % pendant trois ans. « Nous n’avons pas l’intention d’offrir plus aux cols bleus,
que ce que nous avons offert à l’ensemble des employés,;c’est une question de
respect ».
Il a sommé son adversaire Louise Harel de préciser quelles
concessions elle serait prête à faire aux cols bleus. « Est-ce que Mme Harel va
devenir la femme de 100 millions de dollars? Est-ce qu’elle va donner plus aux
cols bleus? » Il a accusé la chef de Vision Montréal de marcher sur les traces
de Pierre Bourque, qui, en avril 2001, avait consenti aux cols bleus des
hausses salariales qu’il évalue à 14 millions par année. « Les contribuables
n’ont pas la capacité de payer et de répondre à ce que les cols bleus
voudraient qu’on leur donne ».
Le maire Tremblay a par ailleurs annoncé des investissements
de 180 millions au cours des trois prochaines années, pour terminer les grands
projets entamés durant ses deux mandats, notamment le Quartier des spectacles
et le technopôle de
santé. Son
millions dans les infrastructures pour permettre aux gouvernements provincial
et fédéral d’aller de l’avant.
« C’est la raison pour laquelle on a besoin d’un troisième
mandat. On veut accélérer la réalisation de ces projets. Quand on fait des
projets de cette envergure, le secteur privé est présent. Nous sommes prêts à
bouger, à investir 100 M$ pour accompagner nos partenaires
dans la réalisation des grands projets ». Il évalue que son administration a
permis la concrétisation de 28 projets, totalisant des investissements de 1,8 G$.
Source : Cyberpresse