ASSAINISSEMENT DES FINANCES
« Quiconque suit l’actualité comprendra comment on peut aller chercher une marge de manœuvre de 7,5 % (300 M$ sur 4 G$) en exerçant un meilleur contrôle sur les finances publiques, a expliqué le chef de Projet Montréal. Avec nous, les taxes payées par les contribuables serviront à donner des services de qualité et à réaliser des projets d’avenir pour Montréal, non pas à rembourser nos dettes électorales comme ce fut le cas avec Gérald Tremblay ». Résolu à mettre fin aux « baronnies locales », Projet Montréal prévoit aussi économiser de 15 à 20 M$ en supprimant les cabinets politiques qui vont de pair avec le titre de maire d’arrondissement, qui sera aboli.
DES PROJETS QUI AUGMENTERONT LES REVENUS DE LA VILLE
De plus, les projets du parti auront pour effet d’augmenter les recettes de la Ville. À titre d’exemple, M. Bergeron a cité l’Opération 21 000 logements de Projet Montréal qui, sur la base d’un scénario de 200 000 $ par logement, aura augmenté à elle seule l’assiette foncière de la Ville de plus de 4 G$ au bout de quatre ans, et les taxes foncières d’environ 60 M$ la dernière année. Quant aux péages, « La décision de les créer ou non relève de la province, peu importe qui sera au pouvoir le 2 novembre prochain, a observé le candidat à la mairie de Montréal. Il nous reviendra de convaincre Québec de la pertinence de notre approche ».
Les projets de Projet Montréal pour la période 2010-2013 comprennent entre autres l’Opération 21 000 logements familiaux, sociaux, abordables et coopératifs, le réaménagement, l’embellissement et le verdissement de l’espace public, les programmes de relance économique, les nouveaux fonds de soutien aux arts et aux artistes, la réduction de la CAM à 60 $, l’amélioration marquée de l’offre de services de transport par autobus, par trolleybus et par métro, ainsi que la construction des 33 premiers kilomètres du réseau de tramway.
UNE HAUSSE DE 20 % DES INVESTISSEMENTS CAPITALISÉS
La réalisation des engagements de Projet Montréal occasionnera une hausse d’environ 20 % des investissements capitalisés, par rapport au PTI anticipé 2010-2013 de la Ville de Montréal et de la STM. « Nous investirons pour relancer la ville et accroitre ainsi ses recettes futures, un peu comme un entrepreneur investirait pour construire une nouvelle usine et accroitre ses revenus, a expliqué M. Bergeron. Ce coup d’accélérateur s’impose car Gérald Tremblay, qui ne comprend pas le rôle économique autant que social d’une grande administration publique, a graduellement renoncé au rôle de levier économique de la Ville. Je crois pour ma part qu’il est du devoir de la Ville d’investir dans des projets porteurs d’avenir pour Montréal. Avec un Gérald Tremblay ou pire, une Louise Harel à la mairie ces quarante dernières années, Montréal n’aurait toujours pas de métro! »
HAREL-TREMBLAY: STATU QUO ET ASPHALTE
« Gérald Tremblay a laissé 80 000 familles montréalaises fuir vers les banlieues depuis son arrivée au pouvoir, a souligné M. Bergeron. Et sa seule proposition chiffrée demeure de continuer à augmenter les taxes pour investir encore davantage dans l’asphalte : en 2005, il promettait 500 M$; cette fois-ci, il annonce 600 M$. Partageant l’opinion que la priorité des priorités pour Montréal est de remplacer de l’asphalte usé par de l’asphalte neuf, Louise Harel surenchérit en y allant de 250 M$ supplémentaires. L’an prochain, avec Tremblay ou Harel, 10 000 nouvelles familles pourraient simplement fuir Montréal plus confortablement! »
Si la tendance des années Tremblay se maintenait, il se construirait d’ici quatre ans environ 20 000 logements à Montréal et 50 000 en banlieue. Richard Bergeron est le seul candidat à la mairie de Montréal déterminé à renverser graduellement cette tendance.
Louise Harel n’a elle aussi quantifié qu’une seule promesse, a noté Monsieur Bergeron. « Il s’agit de cet engagement d’investir 850 M$ dans la réfection des chaussées. Puisqu’elle s’est engagée à ne pas augmenter les taxes, le méga Asphalte inc. qu’elle nous propose absorberait l’intégralité des revenus d’éventuels péages, en cas d’entente avec Québec à ce sujet, plutôt que de servir à moderniser les transports collectifs. Ce qui confirme à quel point Louise Harel est en décalage avec le 21e siècle… comme si les chicanes de structures qu’elle nous propose ne suffisaient pas à le prouver! »
RICHARD BERGERON INVESTIRA-T-IL DANS L’ASPHALTE?
Richard Bergeron investira-t-il dans l’asphalte? « Bien sûr, j’y affecterai un montant raisonnable et j’investirai intelligemment, a-t-il répondu. C’est-à-dire avec des contrôles de qualité rigoureux et au fil des remises à niveau de la Ville, pas pour reprendre indéfiniment des chantiers qui durent plus longtemps que les chaussées qui en résultent! »
Projet Montréal demandera aux gouvernements supérieurs de ventiler différemment leurs budgets d’infrastructures. Outre les engagements que la Ville pourra réaliser par elle-même et ceux qui seront rendus possibles par l’apport des péages ou d’une source similaire, Projet Montréal souhaite que les gouvernements supérieurs revoient leurs projets d’infrastructures, afin d’investir d’une manière qui s’accordera aux vœux des Montréalais.
« Par exemple, a précisé M. Bergeron, au lieu de consacrer au moins 3 G$ pour augmenter la capacité du corridor autoroutier sud de Montréal, soit l’échangeur Turcot, l’autoroute Ville-Marie et la rue Notre-Dame Est, nous demanderons au gouvernement du Québec d’investir de façon plus mesurée dans les infrastructures routières et de réaffecter les sommes économisées au développement des transports durables ». Il incitera ainsi Québec et Ottawa à prolonger le métro à l’ouest et à l’est, à poursuivre le développement des trains de banlieue, à instaurer une navette ferroviaire vers l’aéroport et à établir le réseau Nouveau Tramway/Tram-Train vers les couronnes nord et sud. Projet Montréal réclamera aussi l’aménagement de 100 000 places supplémentaires de stationnement incitatif en amont des ponts.
À PROPOS DE RICHARD BERGERON
Richard Bergeron est urbaniste, spécialisé notamment en transports, en économie immobilière et en environnement. Entouré d’une équipe engagée et dynamique, résolue comme lui à « faire de la politique autrement », il a fondé Projet Montréal en 2004, afin d’opérer les changements qui s’imposent à Montréal : assainir les mœurs politiques municipales, électrifier graduellement le transport, verdir Montréal, lui redonner son prestige de ville top design et renverser l’exode des familles vers les banlieues.
À PROPOS DE PROJET MONTRÉAL
Axé sur la qualité de vie, l’urbanisme durable et l’intégrité, Projet Montréal est un parti qui « fait de la politique autrement ». Face aux vieux partis municipaux aux méthodes dépassées et à leurs chefs au bilan moins que reluisant, Projet Montréal s’appuie sur son programme complet, emballant et réaliste pour faire de Montréal une grande ville moderne où il fait bon vivre et, ainsi, la hisser à nouveau parmi les plus belles villes du monde.