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Lettre À michael banks, prÉsident de la sdc du vieux-montrÉal

Suite aux élections de certains membres du Conseil
d’Administration qui se sont tenues le 29 septembre 2009, d’étranges échos me
parviennent. Au
cours de cette séance, trois membres ont été élus de manière démocratique.
J’insiste sur ce point pour la raison suivante : je n’ai, en ma qualité de
commerçant, pas la possibilité de m’exprimer par une autre voie que celle du
vote, dans la mesure où la SDC a été créée par règlement municipal et que les cotisations
qui la font vivre s’imposent à moi.

Or, les dernières élections auxquelles j’ai
personnellement participées se sont, comme tu n’as pas manqué de le constater,
tenues dans un climat qui laisse peu de doutes quant à la satisfaction des
commerçants du Vieux-Montréal concernant la gestion passée et actuelle de la SDC. À cette occasion, le
mandat des trois membres sortant n’a pas été renouvelé et ce sont donc trois
nouveaux membres qui ont été élus. Depuis lors, j’entends que le directeur de
la SDC aurait envoyé un courriel ambigu, empreint d’intimidation voilée à
l’administrateur, salarié de la SAQ et qu’à la suite de cela, celui-ci se serait
désisté.

Ce simple fait, s’il est exact, me laisse perplexe quant aux objectifs
que poursuit monsieur Daniel Soucy et quant à la perception qu’il se fait du rôle
de directeur de la SDC. J’entends
également dire qu’il serait question de nommer, pour remplacer l’administrateur
qui s’est désisté, celui qui a recueilli le nombre de voix le plus important
tout en étant  non élu au cours de cette
même élection, ce qui serait tout de même un comble, eut égard aux éléments
précités. Peut-être ne s’agit-il là que de rumeurs non fondées et c’est la
raison pour laquelle je te demande de me confirmer ou de m’infirmer ces
éléments par écrit et dans les meilleurs délais.

Dans
un même ordre d’idées, monsieur Daniel Soucy s’était engagé publiquement,
toujours au cours de ces élections, à faire parvenir le procès-verbal de cette
séance. Ce procès-verbal aurait été envoyé à 1200 membres de la SDC. Je suis au regret de
constater que, et bien que monsieur Daniel Soucy détienne mon adresse courriel
car je lui ai écrit à plusieurs reprises, je n’ai rien reçu de tel. Je te prie
donc de corriger cette erreur ou ce que je veux considérer comme un simple
oubli et ce, toujours dans les meilleurs délais. Je tiens à t’indiquer qu’il
semble que je ne sois pas le seul destinataire oublié lors cet envoi, car aucun
des commerçants que je connais ne l’a reçu non plus. Dans un souci de bonne
communication, peut-être serait-il pertinent de mettre à jour vos listes
d’adhérents.

Je suis amené à envoyer cette lettre à diverses personnes et je tiens à
t’expliquer le pourquoi de la
chose. J
’ai, au mois de mai et de juin,
envoyé diverses correspondances dont une datée du 10 juin 2009, que je te joins
pour mémoire en annexe à la présente; je n’ai pas reçu de réponse aux éléments
évoqués de cette lettre, malgré une demande très explicite de ma part à cet
effet. Je suis certain que tu conviendras que des démarches faites via une
procédure normale ne portant pas de fruits, vous ne me laissez d’autre choix
que d’envisager une forme de communication moins normale et qui n’est que la
traduction de mon absence de confiance envers la SDC et de ses dirigeants, ainsi
que des doutes que j’ai, concernant leur bonne foi.

Par ailleurs, je porte à ton attention que malgré des promesses
d’embellissement de la
rue Notre-Dame
, à savoir l’aménagement d’un jardin et la pose
d’éclairages, promesses faites par monsieur Daniel Soucy en personne au début du
mois de juillet, les éclairages n’ont pas été réalisés. Je n’en suis
malheureusement pas étonné et à vrai dire, n’ai jamais pensé que ce projet, bien
qu’approuvé, verrait le jour, monsieur Soucy n’ayant pas caché son désaccord
quant à ce projet, pour des raisons qui restent encore obscures pour moi. Pour
ce qui est de l’aménagement du jardin temporaire, sa réalisation n’est due
qu’au travail et à la détermination de monsieur Patrick Lalonde. J’avoue que
là encore les processus de décision me paraissent peu clairs, les règles de
gouvernance obscures ou non appliquées.

Tout
se passe comme si certaines personnes au sein de la SDC considéraient cette
organisation comme étant leur, une organisation personnelle gérée au gré de
leurs envies et agissaient avec un mépris des membres qui la composent. Je ne
peux qu’être en désaccord avec ce type d’attitudes, si peu en concordance avec
des principes démocratiques auxquels je souscris totalement. L’absence
apparente de transparence et de communication qui émane de la SDC n’est, selon
moi, que le symptôme de cette perception erronée du rôle des personnes et que
je mentionnais ci-dessus.

Je finirai en te précisant que j’entends que cette fois-cim tu agisses
avec précision et diligence, afin de m’apporter des réponses à ces questions. Il
me semble que des réponses claires et une communication simple et bien
organisée permettraient de supprimer une part des rumeurs inquiétantes et
délétères qui empoisonnent le climat du quartier et nuisent à la réputation de
la SDC et ne peuvent que nuire à la portée de ses actions dans le futur.

Sûr
que tu comprendras la teneur et la portée de mes propos.

Je
te prie de croire en l’assurance de mes sincères salutations.

Jean-Guy Bouvrette