Contrairement à celles qui sont actuellement
diffusées, qui recommandent aux Canadiens de tousser et d’éternuer dans un bras
plutôt que dans les mains, en plus de se laver souvent les mains avec du savon
et de l’eau chaude, les nouvelles publicités presseront les gens à recevoir le
vaccin contre la grippe porcine. « Il y en aura d’autres durant le mois,
c’est certain », a affirmé Tim Vail, porte-parole de la ministre fédérale de
la Santé, Leona Aglukkaq.
L’Agence de la santé publique du Canada a déjà
dépensé des millions de dollars pour informer les Canadiens au sujet du virus
H1N1 et des façons d’éviter de le contracter. L’agence a fait passer son budget
publicitaire à 8,5 M$ ce mois-ci. Des publicités sont publiées dans
les journaux, affichées dans les véhicules de transport en commun et diffusées
à
de nombreux Canadiens demeurent mal à l’aise face au vaccin ou ne sont pas
convaincus qu’ils devraient se le faire injecter.
SEULEMENT UN TIERS DES GENS COMPTENT RECEVOIR LE VACCIN
Les résultats d’un récent sondage mené par
pour le compte de
laissent entendre que les Canadiens ne semblent pas percevoir le virus H1N1
comme une menace personnelle, tout en indiquant que peu d’entre eux ont
l’intention de se faire vacciner. Selon cette enquête d’opinion ayant eu lieu
du 1er au 5 octobre, seulement un tiers des gens comptent recevoir le vaccin,
contrairement à 45 pour cent à la fin du mois d’août.
UNE ÉTUDE SÉRIEUSE
Il est possible que les Canadiens soient
préoccupés par certaines informations véhiculées au sujet du vaccin. Une étude
sérieuse dont les conclusions n’ont pas été officiellement publiées laisse
entendre que les personnes qui ont reçu le vaccin contre la grippe saisonnière,
l’an dernier, ont deux fois plus de chances de contracter le virus H1N1 que
celles qui ne se sont pas fait vacciner.