Elle a refusé de relier sa baisse de popularité dans les sondages aux propos de son ancien bras droit Benoit Labonté, diffusés à Radio-Canada la semaine dernière. Cependant, elle a reconnu, après sa conférence de presse, avoir vécu de « dures épreuves » la semaine dernière et avoir tenu le coup « grâce à son équipe ».
Au début de septembre, selon un premier sondage, Mme Harel recueillait la faveur de 41 pour cent de l’électorat, trois points devant M. Tremblay. Richard Bergeron trainait de la patte à l’époque, avec moins de 15 pour cent des intentions de vote. Or, en entrevue téléphonique à La Presse Canadienne vendredi, M. Bergeron a assuré qu’il n’était absolument pas étonné de la tournure des événements.
Il a comparé sa progression à celle que son parti avait enregistrée lors des trois dernières élections partielles à Montréal, en 2006, 2007, 2008. M. Bergeron s’est dit particulièrement fier d’avoir mené une campagne avec à peine 200 000$ et est convaincu que Projet Montréal aurait réalisé les mêmes gains si les questions reliées à l’éthique et à l’intégrité n’avaient pas monopolisé toute l’attention des médias, parce que son programme, a-t-il ajouté, « est nettement meilleur que celui des deux autres formations politiques ».
De son côté, une porte-parole d’Union Montréal a indiqué que le maire Tremblay devait présenter son bilan samedi matin, lors d’une conférence de presse.
Source : PC