a treize mille correspondants. Six mille sont rejoints par le biais de son Web,
les autres par la messagerie appuyée par le support technique du
câblodistributeur. À sa grande surprise, aucun des
messages envoyés par ce dernier mode n’a rejoint les destinataires. En
remontant la lourde filière administrative, il s’est fait répondre par un
superviseur senior, en guise d’explication, que le serveur avait bloqué l’envoi
en raison du rejet de mots clés contenus dans son texte! Jean-Jacques
Crèvecoeur se demande bien quels mots subversifs ont pu lui attirer le
couperet de ce qui s’apparente à une
censure.
Il n’a jamais obtenu de réponse
valable. Ou bien c’est proprement de l’ingérence de Big Brother ou simplement
de l’incompétence au niveau du service à la clientèle de Vidéotron, incapable
d’expliquer sa façon de faire. Par ailleurs, le chercheur s’inquiète que le
gouvernement québécois ne soit tenté par une vaccination obligatoire. Il dénonce le ministre québécois de la santé
qui brandissait la menace de sanctions à l’endroit des médecins qui oseraient
recommander la non vaccination à leurs patients, invoquant le code de
déontologie. Eh bien vérification faite, dans ce même code de déontologie,
souligne-t-il, il est formellement interdit à un médecin de faire la promotion
d’un médicament ou d’un vaccin qui n’aurait pas été suffisamment testé. « Or,
c’est justement ce qui concerne le vaccin du H1N1 », conclut-il.