nouvelles chansons (Mon dernier slow, Retrouvée, Mon univers) qu’il a coécrites
avec la complicité de Kim Nardella et le compositeur de talent Pascal Mailloux,
deux titres inédits (Sauve-moi et A jamais), écrits respectivement par
Audrey-Annick Furlotte et Sandrine Roy, de même que deux adaptations françaises,
En amour pour toujours (paroles originales et musique de Chris de Burgh) et
Aranjuez, mon amour qu’il dédie plus particulièrement à Yvan Dufresne.
À jamais, c’est également quelques reprises
Un peu d’innocence (Daniel Deshaime), une chanson qu’il a toujours affectionnée
et à laquelle il donne une toute nouvelle couleur, Salut les amoureux (popularisée
par Joe Dassin) dons une version saveur country, et Tellement (Élisabeth
Anais/Richard Cocciante), une vibrante et touchante chanson d’amour. Il en résulte un album typiquement Lautrec
avec tout ce que cela suppose de charisme, d’intensité, d’intégrité artistique
et de désir de toucher le plus large public possible. Car s’il a fait des
apartés dans d’autres domaines que celui de la chanson, Donald Lautrec a
toujours conservé sa fibre d’artiste à part entière et d’humain en quête de
sens et de vérité.
Et c’est sans doute la plus grande force de
cet album dans lequel le chanteur nous dit en quelque sorte qu’il n’était
jamais vraiment parti « Lautrec à jamais, c’est la somme de ce que j’ai été
auparavant, ce que je suis profondément aujourd’hui et ce vers quoi je me
dirige avec ouverture et passion. »
L’attente a été longue, certes,
mais elle en valait la peine!