À titre d’exemple, prenons une propriété dont le prix de vente est de 200 000 $. En tenant compte de la superficie brute, soit 600 pi2, nous obtenons un prix de revient de 333 $ le pi2. En se basant sur la superficie nette, donc qui exclut les balcons et qui est calculée à l’intérieur des murs, la même unité passe à 500 pi2, pour un coût de 400 $ le pi2. C’est d’ailleurs sur cette dernière mesure que les agents immobiliers se basent pour ce qui est du marché de la revente. Un net désavantage qu’ils ont tout intérêt à expliquer à l’acheteur potentiel.
Aucune réglementation n’existe à ce sujet, ce qui crée une véritable zone grise qui profite à plusieurs promoteurs et agents immobiliers. Certains pays d’Europe ont légiféré en ce sens, si bien que les constructions neuves doivent obligatoirement être vendues selon leur superficie nette, ce qui ne cause aucune ambiguïté dans l’esprit de l’acheteur. Ici au Québec, et plus particulièrement dans la région métropolitaine, à ma connaissance, un seul projet neuf fut vendu selon les superficies nettes : le 1 McGill, dans le Vieux-Montréal. D’ici à ce qu’une réglementation soit mise en place, l’acheteur devra ne pas perdre de vue cette importante distinction.