Un chez-soi pour les itinÉrants souffrant de maladie mentale

Prenant appui sur le modèle « Housing First » (logement d’abord), le projet vise en premier lieu à loger les personnes sans-abri, puis à leur fournir les services et le soutien dont elles ont besoin. L’étude permettra ainsi de vérifier si cette formule est plus fructueuse que les modes de prestations de services habituels.  « Lorsqu’on est logé, on se sent confortable et en sécurité. Quand un lit nous attend tous les soirs, on est mieux outillé pour affronter la maladie mentale. Lorsqu’on a un chez-soi, on est plus en mesure de conserver un emploi », a expliqué Sonia Côté, coordonnatrice du projet « Chez Soi » à Montréal.

LE PLUS IMPORTANT PROJET DU GENRE

Chez Soi est le plus vaste projet du genre au pays. Il permettra au Canada de s’afficher en tant que chef de file en matière de services améliorés aux sans-abri atteints de maladie mentale. « Cette initiative, lancée aux États-Unis, est la plus importante initiative dans le monde. Nous voulons tenter de trouver de nouvelles avenues afin de leur offrir confort, sécurité et dignité. Elle nous permettra aussi de faire un pas considérable dans la compréhension et la réduction de l’itinérance au pays », a déclaré Michael Kirby, président de la CSMC.

À Montréal, le projet sera axé sur les divers services de santé mentale offerts aux itinérants. L’équipe de recherche veut en apprendre davantage au sujet des résultats reliés au logement social. Le projet comprendra notamment un volet visant à aider les gens sans-abri vivant avec une maladie mentale à éventuellement retourner au travail. Les quatre autres villes impliquées, à savoir Moncton, Toronto, Winnipeg et Vancouver, disposent également de leur approche respective.On trouve à Montréal une des plus importantes populations de sans-abri au Canada, soit environ 30 000 personnes.

Source : QMI