depuis à peine quatre ans, est soucieux de procurer une expérience délectable à
ses convives. Il a une passion pure pour
la cuisine et son restaurant. Originaire
de la région des Pouilles, en Italie, et sommelier de formation, il nous offre
une gamme de vins très intéressants, autant pour la qualité que pour le
prix. Entre autres à essayer, la salento
rosso NOTARPANAR,O un mariage parfait avec la cuisine italienne.
À la cuisine, Leonora, qui vient de
débarquer de la région italienne des Abruzzes il y a maintenant cinq mois, travaillait dans le restaurant familial d’où elle a importé des recettes
aussi savoureuses qu’intrigantes. Dans
la vraie tradition italienne, on nous offre des minis tarellis, qui sont des
petits pains séchés et aromatisés aux herbes, offerts en vente libre sur les
lieux. Nous avons laissé le propriétaire
nous préparer un menu dégustation qui débutait par un montage de tomates, basilic
et fromage mozzarella di buffalo, qui nous a été servi en guise d’une salade
caprese.
Je pouvais m’imaginer acheter
ce fromage doux et crémeux directement dans un marché en plein air en Italie,
tellement la fraîcheur se dégageait de chaque bouchée. Une soupe de poisson nous a été présentée, que
nous avons longuement humée avant de la manger, parce qu’elle dégageait un parfum
qui rappelait les meilleures bouillabaisses du sud de
Le
rater. Un plat de pâtes de style médaglioni
nous a ensuite été servi en portion d’entrée, fidèle à la tradition romaine
d’un alfredo digne du créateur Alfredo di Lalio, dans un alliage de beurre et de
parmesan qui enrobait parfaitement les tendres médaillons de pâtes fraîches
farcies au fromage.
On avait demandé
d’essayer le risotto, dont je suis particulièrement friande parce que pour
moi, le risotto est garant du talent culinaire du chef et Leonora ne nous a pas
déçus. Onctueux et parsemé de porcini, il
était à la hauteur du risotto du club Chasse et Pêche, qui se classe parmi les
meilleurs en ville. Les deux plats dits
principaux étaient un de poisson, avec un accompagnement surprenant de zucchinis
poêlés et un coulis au ton léger et doux, très beau mariage avec le poisson,
et le dernier plat de la soirée était le steak italien traditionnel dit
fiorentina, cuit à point, tendre et goûteux et servi avec ses
accompagnements. N’ayant plus l’appétit
pour un dessert, nous avons fini de déguster notre vin avant le café. La carte offre bien sûr une gamme
traditionnelle de desserts, tels le tiramisu.
Ma cote : 4
/$$
Tripant :
l’environnement : des murs qui laissent transparaître les structures originales
de pierre, un foyer à l’éthanol suspendu et un look extérieur du genre bistro
de quartier européen, chaleureux et invitant.
Leonora nous accueille de la cuisine ouverte avec un sourire plus
contagieux que celui de la Monalisa.
Moche :
service qui manque de raffinement. On
« push push » les tables libres adjacentes avec des produits de
nettoyage durant notre repas et on oublie de nous faire le service d’ustensiles
appropriés. J’aime un service qui se
fait discret et efficace, ce qui n’est pas le cas chez Stuzzichi pour l’instant… à suivre!
Jusqu’à la prochaine, mangez bien!
1
Mauvaise expérience
2
Des croûtes à manger
3 Un certain
potentiel
4 Vous avez réussi
à m’impressionner
5 Expérience
inespérée
AVERTISSEMENT AUX RESTAURATEURS FRILEUX
Cette
chronique se veut un commentaire honnête et direct sans dentelles, ni artifices. Ma conviction profonde est de
fournir un commentaire juste aux lecteurs qui veulent vivre une expérience de
qualité culinaire à tous les niveaux… Ma
compétence à détecter les vrais des faux : je suis une cuisinière
accomplie qui se passionne pour la bouffe depuis l’adolescence!
Ma classification est basée sur un regroupement
d’éléments : qualité de la nourriture, goût, présentation, ambiance, service,
sélection de vins et rapport qualité/prix.
$ petit prix
$$ abordable
$$$ faut planifier le budget
$$$$ occasions
Montreal, QC, H2Y1C7
