assuré que la réponse des Montréalais avait dépassé les objectifs
visés, objectifs qu’il a toutefois refusé de chiffrer. M. Ayotte a par
ailleurs estimé que de 3 % à 5 % des Bixi avaient fait l’objet de
vandalisme au cours de cette première année d’implantation.
Cette statistique est de loin inférieure à celles de Paris et de Lyon – où le système de vélos en libre-service est solidement implanté. L’équivalent de la flotte actuelle de ces deux villes a été endommagé ou volé depuis le début du service. Selon Alain Ayotte, ces bons résultats sont en partie attribuables à la « robustesse du système de Bixi », en comparaison à celui des Velib’ parisiens et des Velo’v lyonnais.
PHASE 3 À VENIR
Le président a aussi confirmé qu’il y aura une troisième phase de développement du service à Montréal, mais a cependant refusé de préciser à quel moment. « Pour l’instant, il n’est pas prévu qu’il y ait de phase 3 en 2010 », a vaguement déclaré M. Ayotte, laissant toutefois la porte ouverte à un déploiement hâtif, comme ce fut le cas pour la phase 2, dont l’implantation a été devancée à cet été. Le nombre de vélos offerts était alors passé de 3 000 à 5 000. Les arrondissements périphériques de Montréal feraient alors partie des priorités. « Si on ajoute des stations, ce sera dans les autres arrondissements [que ceux actuellement desservis] », a précisé M. Ayotte.
Source : Metro
