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Marilyn ou les nÉvroses d’une icÔne

La scène se passe dans une institution psychiatrique
qu’a fréquentée la vedette, à bout de nerfs. L’idée maîtresse est de nous
montrer le cheminement psychique de Marilyn Monroe, qui a connu tous les abus
possibles. Et qui, dans une sorte de syndrome de Stockholm, jouait le jeu qu’on
attendait d’elle, en même temps qu’elle avait des aspirations sérieuses. Pour
comprendre la dualité de sa personnalité, on peut  se référer au drame d’une Nelly
Arcan, prisonnière de son corps de Barbie, qui en même temps désirait la
reconnaissance intellectuelle.

Elle le paiera de sa vie tout comme Marilyn,
morte dans d’étranges circonstances. Le metteur en scène a habilement utilisé
l’espace restreint mis à sa disposition. Des trois comédiennes, Pénélope
Jolicoeur ressort nettement en s’approchant le plus du personnage. Elle joue
sur toute la gamme des notes de la
folie. Et
son talent de séductrice est dévastateur. Elle est
bien appuyée par ses consoeurs qui prennent le relais. On y chante et on y
danse tout autant, conférant à la pièce une tonalité de « musical ».
Vous n’allez pas vous ennuyer une seconde, durant cette présentation d’une durée
d’une heure vingt sans entracte qui vous gardera captif du début à la fin.

Je m’appelle Marilyn. Une
production du Théâtre Globe Bulle Rouge.

Théâtre Prospero