Montréal, les manifestants ont tenté de sauver un Père Noël naufragé.
Des ronds de tissu vert ont aussi été distribués pour symboliser
l’appui à la lutte aux changements climatiques et les citoyens ont été
invités à inscrire leurs souhaits pour la planète dans une immense
carte de voeux. De plus, les délégués de quelques organismes non
gouvernementaux (ONG) québécois présents à Copenhague, dont
Le « Père Noël » (Arthur Sandborn, représentant du Réseau québécois des
groupes écologistes – RQGE) s’est adressé aux personnes présentes en
les invitant à faire entendre leur voix. Il a souligné l’importance
qu’un réel accord contraignant, avec des cibles ambitieuses de
réduction d’émissions de gaz à effet de serre (GES) soit conclu à
Copenhague. « HO! HO! HO! Il est évident que le climat est de plus en plus
bouleversé et la fonte accélérée des glaces du Grand Nord n’en est
qu’un exemple parmi tant d’autres. Par notre faute, l’équilibre de
notre atmosphère est perturbé, et nous serons tous victimes tôt ou tard
de ces bouleversements climatiques » a lancé le Père Noël à une foule de
manifestants.
« Il est temps de passer à l’action.
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), nous avons
jusqu’à 2020 pour diminuer de 25 % à 40 % nos émissions de gaz à effet
de serre, afin d’éviter les effets catastrophiques des changements
climatiques, effets qui ont d’ailleurs déjà commencé à se manifester,
a-t-il précisé. Il est essentiel de changer nos façons de faire, de
modifier nos habitudes de vie et de consommation. Chacun fait partie du
problème, mais également des solutions », a-t-il tenu à ajouter.
L’action visait à sensibiliser la population sur les enjeux liés aux
changements climatiques. « Les changements climatiques ont déjà faits
leurs premières victimes, principalement parmi les populations les plus
vulnérables et les pays les plus pauvres, et cela ne fera que
s’accentuer, a enchaîné l’écosociologue Laure Waridel. En 2008, 20
millions de personnes ont été déplacées à cause de désastres naturels
liés aux changements climatiques. Malgré le fait que les populations du
Sud ne soient responsables que d’un peu moins du tiers des émissions de
GES, elles en subissent 80 % des impacts », a-t-elle déclaré.
En plus des représentants d’ONG en direct de Copenhague, les
représentants de différents groupes dont l’AQLPA, l’Association
québécoise des organismes de coopération internationale, la Coalition
Jeunesse Sierra, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN,
Équiterre, ENvironnement JEUnesse, la Fédération étudiante collégiale
du Québec, Greenpeace, le Jour de la Terre, Nature Québec,
Oxfam-Québec, QuébecKyoto et le Réseau Québécois des Groupes
Écologistes étaient sur place. Le cinéaste
SOMMET DE COPENHAGUE : L’APRÈS KYOTO
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L’action faisait partie d’un mouvement planétaire de mobilisation,
orchestré par la campagne TckTckTck. Des événements ont été mis en
place dans plus de 100 pays, afin de réclamer un accord juste, ambitieux
et contraignant à Copenhague. Au
plus de 380 événements étaient prévus pour cette fin de semaine. Le
Sommet de Copenhague a lieu du 7 au 18 décembre 2009. La communauté
internationale doit y élaborer un accord global qui fera suite au
protocole de
Renseignements : Arthur Sandborn, RQGE/Québec Kyoto, 514 235-5955;
Amélie Trottier-Picard, ENvironnement JEUnesse, 514 294-6172; André
Bélisle, AQLPA, 418 386-6992, Jour de
la Terre Québec, 514 462-2488.