Même si le budget de 2009 de la STM
était de 1,028 milliards, avec une aide supplémentaire de 132 millions de la
Ville de Montréal (101 millions en 2008) et 38 millions venant du gouvernement
du Québec, les dépenses de fonctionnement ont été à la hausse. Ce qui a eu pour
impact que la situation financière de la STM demeure précaire, avec un manque à
gagner estimé à 38 millions, prévu à la fin de l’exercice financier.
Pour remédier à cette situation, la STM
veut faire grimper la carte autobus-métro (CAM) de 68,50 $ à environ 70 $ à
compter du 1er janvier 2010, une hausse d’environ 2 % des tarifs. Le
tarif réduit passerait de 37 $ à 38 $. Rappelons que depuis 2000, le coût de la CAM a augmenté de 45,7 %,
passant de 47 $ à 68,50 $ (2009) mensuellement. Malgré la hausse des tarifs, il semble que
la STM a réussi à maintenir le niveau d’achalandage en 2009. Un exploi,t compte
tenu de la situation économique, selon son directeur général, Yves Devin.
Ce sont de près de 383 millions de
déplacements qui auront été effectués cette année, tout comme en 2008, dans les
autobus et le métro montréalais, pour des revenus de près de 465 M$ pour la
STM. En comparaison, les trains de banlieue de l’Agence métropolitaine de
transport (AMT) ont transporté 3,2 % moins de passagers en 2009. Présentée comme une hausse modérée des
titres de transport, le vice-président de la STM, Marvin Rotrand, estime que
les usagers doivent contribuer, comme le gouvernement, pour financer les
hausses de services de la société.
Le comité des finances de la STM
proposera cette hausse au nouveau conseil d’administration. La hausse
officielle des tarifs sera connue lors de l’assemblée publique, le 8 décembre.