« Compte tenu des sacrifices qu’ont acceptés de faire nos membres durant la plus récente ronde de négociation pour garder Air Canada en vol, il est de notre avis que la haute direction d’Air Canada et d’Aveos doit mettre en place un certain nombre de mesures d’atténuation que nous avons proposées, afin de minimiser l’impact des compressions sur nos membres », a affirmé le président et directeur général du district 140 de l’AIMTA, Chuck Atkinson, par voie de communiqué.
Le groupe tente de voir si le gouvernement pourrait lui venir en aide, et il doit reprendre ses entretiens en janvier. Le constructeur Bombardier (TSX:BBD.B) s’est récemment prévalu d’un programme d’assurance-emploi pour réduire le nombre de licenciements devant avoir lieu l’an prochain. Les employés travailleront quatre jours par semaine et profiteront de l’aide financière de l’État pour la cinquième journée.
Selon certaines informations, jusqu’à 875 machinistes d’Air Canada pourraient être touchés en avril et en juin, alors que chuteront les demandes de révision majeure des appareils A319 et A320 du transporteur. Les mises à pied pourraient s’élever à 225 à Winnipeg, 415 à Montréal et 205 à Vancouver. Le syndicat et les deux entreprises ont cependant jugé prématuré de parler du nombre des postes qui pourraient être sacrifiés.
« Nous sommes en plein coeur de discussions d’atténuation (des mises à pied), alors il est prématuré de sauter à quelque conclusion que ce soit », a affirmé en entrevue un porte-parole d’Aveos, Michael Kuhn. Le syndicat a indiqué que les licenciements découleraient directement de l’approbation par le ministère fédéral des Transports d’une demande formulée par le transporteur, afin de prolonger l’intervalle de révision majeure de ses appareils.
L’AIMTA est le plus important syndicat présent chez Air Canada, avec plus de 11 000 membres parmi les travailleurs du transporteur. L’organisation représente également 3250 employés d’Aveos. Le cours des actions d’Air Canada a terminé la séance de lundi à 1,20 $ à la Bourse de Toronto, en baisse d’un cent, soit moins de 1 % par rapport à son taux de clôture précédent.
Source : PC