Vous ne vous imaginez pas vivre sans… normal : un Canadien utilise en moyenne 100 rouleaux de papier hygiénique par année. Sa fabrication rejette beaucoup de fumées toxiques et engloutit des millions d’hectares de forêts vierges. La déforestation en un chiffre : la surface d’un terrain de football disparaît toutes les 2 secondes!
L’AUTOMOBILE
Un milliard d’automobiles roulent sur la Terre. Leurs gaz d’échappement contaminent l’atmosphère, causent maladies respiratoires et du smog urbain et contribuent au réchauffement climatique. Selon l’Organisation mondiale de la santé, la pollution atmosphérique causée par le transport routier cause plus de morts que les accidents de la route.
LE CHALUT DE FOND
Il traîne au fond de la mer d’immenses filets lestés de lourdes plaques de métal. Anéantissant au passage l’habitat marin et les espèces qui y vivent : les coraux, les récifs d’éponges, les tortues. Un vrai bulldozer sous-marin! Et les espèces qu’il poursuit, comme le cabillaud ou le merlan, risquent bientôt de s’éteindre pour cause de surpêche.
LES PESTICIDES DE SYNTHÈSE
Dans les années 1930, ils ont métamorphosé l’agriculture, mais aussi la qualité des sols et de l’eau. En France, l’un des pays où ils sont massivement utilisés, on trouve des résidus de pesticides dans 75 % des eaux superficielles et dans 57 % des eaux souterraines. Et plus de la moitié des fruits et légumes en contiennent.
LES SACS DE PLASTIQUE
Pas moins de 350 sacs passeraient chaque année dans les mains d’un Québécois, évalue Recyc-Québec. Ils servent en moyenne 20 minutes… et prennent au moins 100 ans pour se dégrader! Leur fabrication gaspille le pétrole et ils polluent les rues, les cours d’eau et les océans, empoisonnant des animaux. L’écobilan de leur (rare) recyclage est loin d’être satisfaisant.
L’AÉROSOL
Cette bombe de déodorant ou de mousse à raser que vous pensiez inoffensive : pendant des années, elle a libéré des chlorofluorocarbones, gaz à effet de serre qui ont attaqué notre précieuse couche d’ozone. Et dans beaucoup de pays, excepté l’Europe et l’Amérique du Nord, ça continue!
LE TÉLÉPHONE CELLULAIRE
Les trois milliards et demi de cellulaires qui se promènent sur la planète finiront au rebut au bout de deux ans. Leurs composants toxiques : cadmium, plomb, mercure, lithium, ne sont retraités qu’à 15 %. Le cabinet d’audit AT Kearney a évalué que l’émission de CO2 des cellulaires s’élève à 40 millions de tonnes, soit l’équivalent de celle de 21,5 millions d’automobiles de petite cylindrée.
L’ÉLEVAGE INTENSIF
Selon un rapport publié de la FAO, le secteur de l’élevage émet des gaz à effet plus élevés que ceux produits par les transports! La grande quantité de déjections animales est une source principale de dégradation des terres et des eaux. La production porcine représenterait par exemple 42 % des rejets d’azote et 90 % des rejets de phosphore dans la mer de Chine du Sud.
LES ENSEIGNES LUMINEUSES
Néons, tubes fluorescents, lampes à incandescence, LED : les enseignes qui donnent à nos villes des airs de feux d’artifices sont responsables d’une vraie pollution lumineuse. Sans aucune utilité réelle, leur prolifération perturbe la faune, la flore et s’accompagne d’un vrai gaspillage énergétique. Les insectes sont tués par les ampoules non protégées, la photosynthèse des plantes est perturbée et des millions d’oiseaux migrateurs, désorientés, en meurent chaque année.
LA CIGARETTE
La cigarette tue… mais elle pollue aussi! La culture du tabac – la première à avoir utilisé des OGM – utilise une quinzaine de pesticides. Pour alimenter les sécheuses de tabac, 600 millions d’arbres sont abattus chaque année. Des kilomètres de papier, des tonnes d’emballages et 2500 composants chimiques sont nécessaires à la confection des cigarettes. Au bout du compte, ce sont 4,5 trillions de mégots non biodégradables qu’on jette quelque part chaque année …
Source : MSN