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Top 10 des albums qui ont marquÉ la dÉcennie

* Radiohead – Kid A – 2000

Après le succès d’OK Computer (1997),
Radiohead met de côté les guitares, modifie radicalement sa méthode
d’écriture, abandonne les structures classiques du format pop. Kid A et
un dédale de sons et d’expérimentations électroniques, un album rêveur,
aux charmes secrets. Radiohead ne cessera de poursuivre dans la voie de
l’expérimentation, jusqu’à proposer aux internautes de fixer eux-même
le prix de son dernier album In Rainbows.

* Coldplay – Parachutes – 2000

Des guitares aériennes, des envolées de pianos, des mélodies
romantiques et une voix écorchée…, le premier album de Coldplay
réunit les ingrédients qui feront du groupe un des plus grands succès
de la décennie. En quatre albums, Coldplay s’impose en successeur de U2
et son leader Chris Martin comme l’archétype de la rockstar des années
2000: écolo, éthique, discret mais marié à une star de cinéma, la belle
Gwyneth Paltrow.

* The Strokes – Is this it – 2001

Le premier album des Strokes sort le rock de la torpeur et remet New
York au centre de la planète musicale. Une douzaine de chansons brutes,
urbaines, dépassant rarement les trois minutes trente inspirées du
Velvet Underground, des New York Dolls et de Television, une voix
frondeuse chantant les filles, la jeunesse et la fête… Des Libertines
aux Arctic Monkeys, des milliers d’adolescents dans le monde décideront
de fonder un groupe après l’avoir écouté en boucle.

* Jay Z – The Blueprint – 2001

Le sixième album du rappeur et producteur américain, publié le 11
septembre 2001, parvient à rassembler amateurs de rap et grand public.
Basé sur des rythmes soul, il remet au goût du jour les samples,
délaissés par le milieu du rap. Il influencera de nombreux artistes et
fera découvrir Kanye West comme producteur.

* The White Stripes – Elephant – 2003

Trois couleurs (rouge, blanc et noir), trois instruments (guitare,
batterie, voix), deux membres, Jack et Meg White, qui entretiennent le
flou sur leur relation (frère/soeur ?, mari/femme ?). Le duo
minimaliste de Detroit insuffle une nouvelle vie au rock et au blues.
Le groupe n’aurait pu resté chéri que des amateurs, si « Seven Nation
Army » n’était devenu un hymne repris dans les stades du monde entier.

* Amadou et Mariam – Dimanche à Bamako – 2004

Pour leur cinquième album, le duo d’artistes maliens s’adjoint les
services du Français Manu Chao à la production. Le résultat, mélange de
musique malienne et de pop, est un succès mondial. Amadou et Mariam,
tous deux aveugles, se produisent dans de prestigieux festivals
anglo-saxons et sont choisis pour interpréter l’hymne officiel du
Mondial 2006 de football. Pour leur album suivant Welcome to Mali, la liste d’invités prestigieux s’allongera: Damon Albarn (Blur, Gorillaz), -M-, Keziah Jones…

* Arcade Fire – Funeral – 2005

Le groupe canadien, formé autour du couple Win Butler et Régine
Chassagne (originaire d’Haïti), compose son premier album après une
succession de décès dans l’entourage de ses sept membres. Avec Funeral,
album à fleur de peau où s’entremêlent harpe, accordéon et violons,
Arcade Fire transcende ces drames pour composer un hymne à la vie.

* LCD Soundsystem – LCD Soundsystem – 2005

Sur les cendres encore tièdes de la French Touch, l’Américain James
Murphy donne une nouvelle vie à l’électro en mariant dance, punk-rock
et disco, et lui rend sa fonction première : affoler les pistes de
danse. De Cansei de Ser Sexy à Klaxons, LCD Soundsystem entraîne toute une nouvelle génération à bousculer les frontières des genres musicaux.

* Arctic Monkeys – Whatever people say I am, that’s what I’m not – 2006

C’est le premier succès de Myspace. Au mitan des années 2000, quatre
ados mettent leurs compositions en téléchargement libre sur le réseau
social. Des chansons racontant leur vie dans le nord industriel de
l’Angleterre, entre rap, rock et reggae. Quand leur premier album
paraît, ses chansons sont déjà devenues des classiques. Ce qui
n’empêchera pas Whatever people say I am, that’s what I’m not de pulvériser le record du nombre de ventes le jour de sa sortie en Grande-Bretagne.

* Amy Winehouse – Back to black – 2007

Avant de faire la Une des magazines people, la diva trash raconte son mal-être dans Back to black. Une
voix soul, des arrangements orchestrés par le producteur-phare Mark
Ronson, qui rappellent les grandes heures de la Motown, et des textes
poignants, dont « Rehab » où elle évoque sans fard son refus de rentrer
en cure de désintoxication.

 

Source: PC