nombre de doses restantes demeure donc important et selon le contrat
négocié avec Glaxo, il est possible de donner, de vendre ou de prévoir
une autre utilisation des doses restantes. « Même si tous les
vaccins ne sont pas encore sortis de GlaxoSmithKline, différentes
options s’offrent à nous, en coordination avec l’organisation mondiale
de la Santé », a indiqué le docteur Alain Poirier, directeur national de
santé publique du Québec.
Le Canada ne serait pas le premier pays
à tenter de revendre ses vaccins. Le ministère français de la Santé a
confirmé que déjà 300 000 doses ont été vendues au Qatar et 2 millions
de doses devraient être cédées à l’Égypte. L’Ukraine et le Mexique
figurent également sur la liste de clients potentiels de la France, qui
avait acheté 94 millions de doses, pour une population de 63,6 millions
d’habitants.
Au Canada, le coût de chaque dose a été évalué à
environ 8 $. Le gouvernement fédéral assurait 60 % de ce
montant et la part des provinces se trouvait réduite à 40 %.
Pour ses 7,3 millions de doses, c’est une facture rondelette d’environ
23,36 M$ que devra assumer le Québec. Si en cours de
campagne la question de la conservation du vaccin a soulevé des
inquiétudes, le sujet ne préoccupe plus le Dr Poirier.
« Les
difficultés liées à la conservation ne s’appliquent qu’une fois que le
vaccin est mélangé avec l’adjuvant. Chacune dans leur fiole, la durée
des substances est prolongée, 18 mois pour le vaccin et trois ans pour
l’adjuvant. Tant que la combinaison n’est pas effectuée, le problème ne
se pose pas », note-t-il. Ainsi, les deux substances prises séparément se conservent beaucoup plus longtemps.
Source : PC