La réponse est toute simple : ce que je faisais déjà avant en dessin, je le fais maintenant en tatouage. Je n’ai pas cherché à faire quelque chose de particulier pour le tattoo, à développer un concept ou quoi que ce soit. J’ai juste changé de support, je suis passé du papier au corps, mais l’approche est la même.
Il est vrai que travailler sur du volume m’a amené à concevoir les dessins d’une façon différente, mais pour ce qui est de la base et du style, rien n’a changé, c’est juste la continuité de ce que je faisais avant. Je ne me casse pas la tête, les gens me demandent souvent le pourquoi du comment, mais il n’y en a pas.
POURTANT, TU AVAIS UN STYLE DIFFÉRENT, QUAND TU AS COMMENCÉ À TATOUER…
Ce que je fais maintenant est techniquement vraiment difficile, les longues lignes, etc. Quand tu commences, tu ne peux pas te permettre de faire ces choses-là, ce n’est pas comme si tu partais avec un crayon pour aller tatouer des gars. Au début, une simple lettre chinoise est une galère. Il faut donc passer par la case des lettres chinoises, des tribals et de tous ces petits trucs classiques qui sont parfaits pour apprendre. Petit à petit, tu te permets de dire « Ah, on pourrait faire ce truc de cette façon plutôt que comme ça », jusqu’au jour où tu arrives à te détacher de tout ça pour partir dans la direction qui te convient…
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Source : Maelström