En 2000, dans un Mémoire aux États généraux sur la langue française, il s’opposait farouchement à la bilinguisation institutionnelle, cet obstacle « qui empêche de considérer la culture québécoise comme une culture nationale ». En 2004, il présentait un mémoire à l’Office de consultation publique de Montréal où il concluait que dans le projet de Charte montréalaise des droits et des responsabilités « l’absence de volonté de protéger la langue de la majorité française découle soit d’une inconscience absolue, soit d’une absence de vision, soit d’une lâcheté politique impardonnable ». Encore en juin dernier, il fut un des orateurs au grand rassemblement du Mouvement Montréal français pour le français langue commune dans les services gouvernementaux.
Bruno Roy a largement contribué à l’avancement de la littérature québécoise et a su arrimer son amour des mots et de la langue aux nécessaires combats politiques de notre nation. La SSJB offre ses plus sincères condoléances à toutes celles et à tous ceux qu’il a laissés dans le deuil.
Source : CNW