Une conséquence notamment des abolitions de postes, des fermetures
d’usines et des arrêts temporaires de production, annoncés dans les
derniers mois de 2009 mais qui doivent se concrétiser au début de 2010. Joëlle Noreau rappelle la récente annonce de la fermeture de la
raffinerie Shell de Montréal-Est et les suspensions de production de
Pratt & Whitney annoncées en octobre dernier.
Prévoyant que le dollar canadien demeurera fort en 2010, cela aura pour
effet de diminuer les exportations et donc de ralentir la progression
de l’emploi, a souligné l’économiste. Par ailleurs, comme le Québec n’a pas connu un recul de l’emploi aussi
important que l’Ontario, Mme Noreau explique que la remontée de
l’emploi au Québec ne sera pas aussi spectaculaire que chez nos voisins. Mais elle prévoit néanmoins une hausse de l’emploi plus stable à partir de l’été. Alors qu’en 2009, environ 37 500 personnes ont perdu leur emploi,
l’année en cours devrait connaître un gain de 25 000 emplois, ce qui ne
comblera cependant pas les pertes de l’année dernière, constate
l’économiste.
Source : PC