En conséquence, l’administration municipale a décidé de consacrer une
somme de 10 millions pour accroître l’expertise de la fonction
publique, notamment dans la gestion des projets, de l’ingénierie et le
contrôle financier, tel que l’avait recommandé le vérificateur général
de la Ville, Jacques Bergeron, dans son rapport sur les compteurs
d’eau. À cela, le maire a ajouté que des mesures seront mises en place
pour assurer une reddition de comptes. Sans oublier les engagements
dans la mise en place d’un code d’éthique, avec la nomination d’un
conseiller à l’éthique.
Malgré ce recul appréhendé dans l’octroi des contrats, le maire de
Montréal va de l’avant avec ses engagements, en projetant des
investissements d’un peu plus de 3 milliards sur trois ans, tant dans
les infrastructures de l’eau (1,5 milliard) que de la voirie (775,4
millions). Une somme de 401 millions est aussi prévue pour réaliser les
grands projets métropolitains.
En tête de liste, le maire désire lancer la phase II du développement
du Quartier des spectacles, au centre-ville, grâce à une somme de 33,4
millions sur trois ans pour le réaménagement du secteur de la Place des
Arts. On prévoit aussi 8,8 millions pour démarrer la collecte
pneumatique des déchets dans ce même secteur.
L’administration va aussi de l’avant, tel que l’avait annoncé La Presse
la semaine dernière, en injectant 120,6 millions pour le réaménagement
de l’autoroute Bonaventure, à commencer par son rabaissement. Dans le
même ordre d’idées, 40 millions seront dégagés, en 2010, pour les
infrastructures de la cour Turcot. Une somme de 11,9 millions sur trois
ans est prévue pour le réaménagement de la rue Notre-Dame. Et 11,2
millions seront réservés aux muséums nature, dont 4,6 millions au
nouveau Planétarium.
Sans annoncer la construction imminente d’une usine pour éliminer
l’enfouissement ou pour le compostage à grande échelle, la Ville de
Montréal prévoit quand même investir 9,2 millions dans l’acquisition de
nouveaux bacs de récupération et 6,6 millions pour la construction et
la réfection d’infrastructures de gestion des matières résiduelles.
Enfin, on prévoit 50 millions sur trois ans pour la réfection de
l’échangeur Décarie, une structure neuve, mais dont les anomalies ont
fait les manchettes à plusieurs reprises à cause des inondations.
Source : Cyberpresse
