Au cours de la
période qui a pris fin le 30 novembre, le bénéfice net de l’entreprise
montréalaise a atteint 64,6 M$ (1,14 $ par action),
comparativement aux 39,6 M$ (70 cents par action) dégagés
pendant le même trimestre, l’an dernier. Astral a toutefois
profité d’un remboursement de frais réglementaires de 11,6 M$
et d’un recouvrement d’impôts futurs de 8,4 M$. Malgré tout, le
flux de trésorerie découlant des activités s’est élevé à 59,6 M$, en hausse de 17,6 % par rapport à l’an dernier.
LES REVENUS ONT TOTALISÉ 250,7 M$, EN PROGRESSION DE 3 %
« Peu
importe de quelle manière on regarde les chiffres, je pense que nous
pouvons tous dire qu’il s’agit d’une très bonne performance », s’est
félicité le président et chef de la direction d’Astral, Ian Greenberg,
au cours d’une téléconférence avec les analystes financiers. Le
chiffre d’affaires du secteur de la télévision a crû de 5,8 %
pour atteindre 141,2 M$. Les revenus provenant des abonnés ont
augmenté de 8 %, mais les recettes publicitaires n’ont
progressé que de 1 %, ce qui est toutefois mieux que la moyenne
du marché de l’Ontario et du Québec, qui a subi une baisse de 3 %.
Du côté de la radio, les revenus se sont établis à
89,2 M$, en baisse de 1 %, alors que ceux de l’ensemble
du marché se sont repliés de 7 %. Pour le reste de
l’exercice, Astral s’attend à ce que les marges bénéficiaires de ce
secteur soient semblables à celles de l’an dernier. Au Québec,
les recettes publicitaires des stations de radio d’Astral ont crû de
2 %, suivant la moyenne du marché. M. Greenberg a tout de
même reconnu que le réseau NRJ a connu des « difficultés », malgré les
grands espoirs placés dans le changement de nom, à l’automne.
Astral
espère que le retour du duo humoristique Les Grandes Gueules dans la
case-horaire du retour à la maison, lundi, permettra à NRJ de reprendre
du poil de la bête. Pour ce qui est de Musique Plus, en
difficulté depuis près de deux ans, Astral attend toujours que les
changements apportés au cours des derniers mois se traduisent par une
hausse significative des recettes publicitaires. Ian Greenberg a
par ailleurs refusé de se réjouir des difficultés financières du
concurrent de son Movie Network (Super Écran), Super Channel, qui est
en restructuration judiciaire depuis l’été.
Enfin, le secteur de l’affichage extérieur a vu ses revenus baisser de 4 %, pour s’élever à 20,3 M$. Astral continue de prévoir un retour à la croissance généralisée des revenus à son troisième trimestre, qui débutera en mars. L’entreprise
exploite notamment les stations de télévision Canal D, Historia,
Musique Plus, Télétoon et Super Écran, les réseaux radiophoniques
RockDétente et NRJ, ainsi que les stations CHOM et CJAD. L’action d’Astral a clôturé jeudi à 34,85 $, en hausse de 0,4 % à la Bourse de Toronto.
Source : PC
